Pourquoi suivre absolument une formation de responsable qualité ? Dans un environnement économique de plus en plus concurrentiel, la qualité est devenue un enjeu majeur pour les entreprises.
Les normes évoluent constamment, de même les besoins et les exigences des consommateurs. Les sociétés doivent donc suivre la tendance pour gagner leur coeur, les fidéliser et rester compétitives.
Pour répondre à ces défis, une formation de techniciens qualité devient une nécessité. Il est en effet crucial d’acquérir des compétences clés pour la mise en place d’un bon système de management de la qualité.
Cet article sera ainsi consacré aux enjeux du choix d’une bonne formation de responsable qualité.
[toc]Pourquoi suivre une formation au poste de responsable qualité ?
Une formation au métier de responsable qualité est essentielle pour pouvoir :
– acquérir les compétences nécessaires à l’amélioration des performances de l’entreprise ;
– simplifier son système de management ;
– répondre aux exigences des différents référentiels normatifs et aux exigences clients.
L’importance de la qualité dans les entreprises
La qualité est un facteur-clé de succès pour les sociétés. Elle est centrale dans leur stratégie et apporte un avantage compétitif pour leurs activités.
La qualité permet :
– d’améliorer la satisfaction des clients ;
– de réduire les coûts de non-qualité ;
– d’optimiser les processus ;
– de se conformer aux exigences réglementaires.
Selon une étude de l’AFNOR, 93% des entreprises certifiées ISO 9001 constatent une amélioration de :
– leur image ;
– leur notoriété.
Le rôle de la politique qualité
La norme ISO 9000 donne une définition de la politique qualité. Elle est la suivante : intention et orientation d’un organisme en matière de qualité telles qu’elles sont officiellement formulées par sa direction.
Une politique qualité doit :
– être appropriée à la finalité et au contexte de l’organisme ;
– soutenir son orientation stratégique ;
– fournir un cadre pour l’établissement des objectifs de qualité ;
– inclure un certain nombre d’engagements.
L’ISO 9001 demande deux engagements principaux :
– satisfaire aux exigences applicables ;
– améliorer de manière continue le système de management de la qualité.
Les autres référentiels sectoriels, comme IATF ou autres, définissent également d’autres engagements.
Par exemple, ce qui est très important, c’est la notion de fournir un cadre pour l’établissement d’objectifs qualité. Prendre en compte cette notion est crucial.
Une politique qualité serait moins claire et peu utile s’il est :
– trop littéraire ;
– constituée de longues phrases, de textes et de chapitres.
L’idéal est qu’elle cite et détermine des cibles visées pour un certain nombre de thèmes. Dans ce cas, il s’agit d’une bonne politique qualité.
D’ailleurs, une politique qualité n’a pas besoin d’être établie annuellement, mais pour :
– trois ans ;
– cinq ans.
Les enjeux économiques et réglementaires
Les enjeux économiques de la qualité sont multiples :
– amélioration de la productivité ;
– réduction des coûts ;
– accès à de nouveaux marchés.
Exemple :
Les coûts de non-qualité peuvent être parfois énormes. Prenons le secteur automobile. Un incident qualité, lié à une fonction de sécurité d’un véhicule, peut occasionner un rappel de parc. Une telle situation se chiffre parfois en plusieurs millions d’euros.
Les enjeux réglementaires sont également importants. Les normes sont de plus en plus strictes. Il y a des exigences nationales et européennes. En cas de non-respect, cela peut générer des coûts, voire faire sortir une entreprise du marché.
Les compétences clés du métier de responsable qualité
Un responsable qualité doit être capable de :
– gérer des projets de qualité ;
– diriger des équipes ;
– planifier et coordonner les activités ;
– résoudre les problèmes ;
– prendre des décisions éclairées.
A ce titre, il doit :
– connaître les principes de la qualité ;
– maîtriser les compétences techniques inhérentes à son métier ;
– savoir les outils de maîtrise de risques et de résolution de problèmes ;
– avoir les qualités d’un leader en termes de compétences comportementales.
Il doit également posséder, en termes de compétences comportementales, les qualités d’un leader.
Gestion de projet et leadership
Le responsable qualité doit être capable de :
– piloter des projets d’amélioration continue ;
– mobiliser et fédérer les équipes autour de ces projets.
À ce titre, ces qualités de leadership sont importantes. De telles compétences sont très recherchées chez un responsable qualité. Une étude de l’ASQ, l’American Society for Quality, indique d’ailleurs cela.
Connaissance des normes internationales (ISO, etc.)
Un responsable qualité doit avoir des connaissances approfondies des normes internationales applicables.
Bien évidemment, l’ISO 9001 est primordial. Il ne faut pas oublier toutes les normes sectorielles qui en découlent et qui concernent le secteur d’activité de son entreprise :
– l’IATF 16949 pour l’automobile ;
– l’EN 9100 pour l’aéronautique, la spatiale défense ;
– l’ISO 13485 pour le médical, etc.
Il est crucial de comprendre ces normes et de savoir :
– les expliquer ;
– les respecter ;
– ne pas les interpréter.
Nous venons de voir l’importance d’une formation au métier de responsable qualité pour l’entreprise. Après l’avoir suivi, le responsable qualité sera en mesure de maîtriser toutes les fonctions et les outils liés à son métier.
Acquérir des compétences spécifiques
Un responsable qualité va devoir acquérir des compétences en gestion de la qualité. Il lui faut notamment en maîtriser les :
– outils ;
– méthodes ;
– logiciels.
Ces éléments sont essentiels pour la planification, le suivi et l’amélioration des activités.
La démarche PDCA d’amélioration continue nécessite d’être soutenue par une maîtrise correcte de tous ces outils.
Maîtriser les outils qualité
Les outils qualité sont nombreux, qu’il s’agisse :
– de techniques d’audit ;
– de moyens de résolution de problèmes ;
– d’éléments de prévention des risques.
L’un de ces outils, c’est aussi la capacité de piloter la qualité en s’appuyant sur plusieurs éléments :
– des métriques ;
– des mesures ;
– un tableau de bord qualité.
Ces éléments peuvent servir à améliorer et à perfectionner la performance de l’entreprise au quotidien.
Logiciels de gestion de la qualité
Les logiciels de gestion de la qualité, aussi appellé QMS, Quality Management Software, facilitent la gestion des :
– documents ;
– non-conformités ;
– actions correctives et préventives.
Selon une étude de Markets and Markets, le marché des logiciels QMS devrait croître de 10,5% par an au moins jusqu’en 2025.
À titre d’exemple, il y a le logiciel Calipro. Il est disponible en licence installée ou en SAS. Cet outil permet de gérer l’ensemble des dimensions d’un système de management de la qualité.
Cela se fait autour d’une base d’action commune. Ainsi, il évite d’avoir à ressaisir, relancer, ou tenir à jour des plans d’action. Calipro est un partenaire de QSE Perf.
Audit interne et externe
La norme ISO 9000 définit l’audit comme un processus :
– méthodique ;
– indépendant ;
– documenté.
Ce processus permet d’obtenir des preuves concrètes et de les évaluer de manière objective. Le but est de déterminer dans quelle mesure les critères d’audit sont satisfaits.
Il existe plusieurs natures d’audit dont les audits :
– systèmes, exigés par toutes les normes ISO ;
– processus de fabrication ;
– produits, exigés dans des référentiels sectoriels comme celui de l’automobile.
La différence entre un audit interne et un audit externe réside dans son objectif. Un audit externe vise à obtenir une certification professionnelle et à rassurer un client. Ainsi, celui-ci peut avoir confiance dans l’entreprise et lui confier des marchés.
L’audit interne, lui, vise à identifier toutes les opportunités d’amélioration possibles.
Exemple :
Les audits internes externalisés réalisés chez ses clients par QSE Perf cherchent à identifier un maximum d’opportunités d’amélioration. L’un des éléments expliqués lors des réunions d’ouverture aux audités est l’objectif d’être le plus mauvais possible.
Bien que ce soit exagéré, l’idée est d’identifier toutes les faiblesses. Il s’agit aussi de déceler tous les risques de non-conformité qui pourraient poser problème lors d’un audit externe.
Mettre en place un système de management de la qualité
La mise en œuvre d’un système de management de la qualité efficace repose sur des méthodologies telles que :
– la démarche PDCA ;
– l’approche processus.
S’inspirer de la structure commune à toutes les normes des systèmes de management est une bonne pratique.
La démarche PDCA (Plan-Do-Check-Act)
La démarche PDCA est le cœur de toutes les méthodes d’amélioration continue. Elle est illustrée par la roue de Deming.
Cette roue de l’amélioration continue montre la progression. Elle le fait en déployant quatre étapes qui vont ensuite se succéder :
– P pour plan : planifier ce que nous allons définir ;
– D pour do : dérouler, déployer ce qui a été décidé ;
– C pour check : contrôler, évaluer le résultat ;
– A pour act : améliorer, agir en fonction de ce qu’il y a à mesurer.
Le cycle a besoin d’être reconduit en permanence.
Exemple :
Les audits de certification du secteur automobile s’appuient sur la méthode PDCA selon le référentiel IATF 16949. Ils commencent par le C, d’où la méthode CAPDO.
Nous allons commencer par auditer le pilotage d’un processus en posant les bonnes questions :
– quelle est sa finalité ?
– quels sont ses objectifs ?
– que planifier pour les atteindre ?
– où est-ce que nous sommes ?
– que faire si nous ne sommes pas dans la bonne trajectoire ?
– comment réagir si les objectifs ne sont pas atteints ?
Nous allons nous intéresser à la dernière étape d’où la mise en œuvre du process.
L’approche processus et le management des risques
L’approche processus consiste à décrire et à piloter l’entreprise comme un ensemble de processus :
– interconnectés ;
– correlés.
Le management des risques permet notamment d’identifier, d’évaluer et de traiter les risques liés au processus.
Cela implique d’évaluer leur gravité et leur probabilité d’occurrence. Puis, il s’agit de traiter en priorité les risques dont l’impact est fort et le traitement :
– facile ;
– rapide ;
– peu coûteux.
Lorsque toutes ces compétences spécifiques sont acquises, comment évoluer dans le futur en tant que responsable qualité ?
Comment peut-on évoluer après une formation de responsable qualité ?
Après une formation au poste de responsable qualité, de nombreuses perspectives se présentent :
– rester responsable qualité dans une entreprise en tant que salarié ;
– devenir auditeur ou consultant indépendant.
Il est possible de viser des postes de direction ou d’intégrer des comités de direction des entreprises.
Devenir auditeur/consultant en management de la qualité
Après une formation de responsable qualité, il est possible de devenir auditeur ou consultant en management de la qualité.
Ces métiers offrent des opportunités d’évolution professionnelle intéressante. Ils :
– permettent d’acquérir une expérience variée en rencontrant de nombreuses entreprises dans des secteurs différents ;
– offrent aussi l’opportunité de continuer à apprendre et de rencontrer des pratiques exemplaires.
Ces dernières peuvent, à leur tour, être utilisées et transférées aux sociétés suivantes.
L’expertise vis-à-vis des normes ainsi que la connaissance des normes ISO et des outils sont largement valorisées dans ce type de métier.
Les compétences pour évoluer vers des postes de direction
Une formation de responsable QHSE (Qualité Hygiène Sécurité Environnement) peut également permettre d’évoluer vers des postes de direction. Les compétences acquises les plus appréciées sont :
– la capacité de gestion d’un projet ;
– le leadership ;
– la connaissance des normes internationales en matière de qualité.
L’importance de la qualité dans les sociétés fait que, presque toujours, un directeur qualité ou un représentant de cette fonction siège dans les comités de direction.
La formation d’un responsable du contrôle qualité est un atout non négligeable pour les apprenants. Grâce aux compétences acquises, ces derniers pourront occuper des postes de direction au sein de l’entreprise. Ils ont également la possibilité de travailler pour leur propre compte.
Foire aux questions
Combien de temps dure généralement une formation en management de la qualité ?
La durée d’une formation en management de la qualité peut varier selon :
– le programme ;
– les objectifs visés ;
– le niveau initial de la personne qui va chercher à se former.
En général, les formations courtes peuvent durer de quelques jours à quelques semaines.
Les programmes plus approfondis, les diplômes universitaires par exemple, peuvent s’étendre sur plusieurs mois, voire des années.
Quelles sont les certifications reconnues pour un responsable qualité ?
Pour devenir responsable qualité, de nombreuses certifications sont reconnues dont :
– la norme ISO 9001 ;
– les normes sectorielles ISO 13485 ou EN 9100 ;
– les techniques d’audit, permettant de devenir auditeurs tierce partie sur un référentiel ISO 9001 ;
Il en existe bien d’autre dont L’audit de processus de fabrication dans l’automobile, conférant le titre auditeur certifié VDA 6.3.
Toutes ces certifications attestent de la compétence du responsable qualité. Elles sont très appréciées par les employeurs.
Existe-t-il des formations de responsable qualité en ligne ?
Toutes les formations ne se font pas forcément en présentiel. Il existe des formations en ligne proposées par de nombreux centres sur internet. Ces dernières offrent plus de flexibilité. Elles permettent de concilier les temps d’apprentissage avec les obligations professionnelles et personnelles.
QSE Perf ne propose pas de formation en ligne, mais :
– des formations en distanciel ;
– des formations blended.
Une partie se déroule en présentiel, une autre en distanciel. Il y aura systématiquement un formateur en face à face avec l’apprenant. Cela permet :
– d’être concret sur les sujets abordés ;
– de travailler sur les exemples de l’entreprise et les sujets du moment ;
– de s’adapter au rythme d’assimilation des compétences de l’apprenant.
Quel est le coût moyen d’une formation pour responsable qualité ?
Le coût moyen d’une formation de responsable qualité varie de quelques centaines à plusieurs milliers d’euros selon :
– la durée ;
– l’organisme.
Il est important de savoir qu’il y a toujours des financements possibles.
À titre d’exemple, les formations commandées par les entreprises sont rattachées à un OPCO. Cet opérateur de compétences gère leur budget de formation professionnelle. Il peut prendre en charge une partie des frais pédagogiques, allant de 50%, 60%, 70% voire la totalité.