Norme EN 9100 : les bases pour obtenir la certification

En tant qu’entreprise du secteur aéronautique, spatial et défense (ASD), vous cherchez à accéder à de plus grands marchés ? Obtenir la certification en norme EN 9100 est vivement conseillé pour cela.

Inspirée de l’ISO 9001, elle est d’ailleurs une référence pour les entreprises du secteur ASD. Cette norme intègre des exigences spécifiques adaptées aux contraintes et aux attentes de ces industries.

Obtenir la certification EN 9100 est beaucoup plus qu’un gage de conformité. Il s’agit également d’un moyen de démontrer un haut niveau de :

– performance ;
– sécurité ;
– fiabilité.

Les entreprises certifiées :

– accèdent à des marchés mondiaux ;
– renforcent leur compétitivité ;
– améliorent leur gestion des risques.

Vous envisagez de vous lancer dans le processus de certification ? Ce guide vous accompagnera dans la compréhension de la norme EN 9100 et tout ce qu’elle implique.

Qu’est-ce que la norme EN 9100 ?

La norme EN 9100 est un référentiel international de management de la qualité. Il est spécialement conçu pour les secteurs aéronautique, spatial et défense (ASD).

Établie par l’IAQG, International Aerospace Quality Group, elle est basée sur la norme ISO 9001. Toutefois, elle intègre des exigences spécifiques pour répondre aux besoins complexes de ces industries.

Elle couvre plusieurs domaines cruciaux :

– la gestion des risques ;
– la traçabilité ;
– les préventions des contrefaçons ;
– l’amélioration continue.

L’objectif principal est de garantir des produits et des services sûrs, fiables et conformes aux attentes strictes des :

– clients ;
– parties prenantes.

Les entreprises certifiées EN 9100 doivent démontrer leur capacité à :

– répondre aux exigences réglementaires et contractuelles ;
– assurer la satisfaction client.

Cette certification reconnue à l’échelle mondiale est un prérequis pour accéder à de nombreux marchés. Elle renforce la crédibilité des entreprises et leur permet d’être référencées dans la base de données OASIS (Online Aerospace Supplier Information System). Il s’agit d’un outil essentiel pour les donneurs d’ordre.

Ainsi, la certification EN 9100 ne se limite pas à une conformité administrative. Elle représente aussi un levier stratégique pour :

– améliorer la performance ;
– accroître la compétitivité dans un environnement exigeant.

Voyons sans plus tarder les avantages de cette norme EN 9100.

Les avantages de la certification EN 9100

Alignement avec d’autres normes de qualité

La norme EN 9100 s’inscrit dans une famille de référentiels harmonisés. Ceci facilite son alignement avec d’autres normes de qualité. Elle est d’ailleurs basée sur la structure de l’ISO 9001, HLS (High Level Structure).

Ainsi, elle partage des exigences communes avec d’autres normes, comme :

– l’ISO 14001 pour la gestion environnementale ;
– l’ISO 45001 pour la santé et la sécurité au travail.

Cet alignement permet aux entreprises de mettre en œuvre des systèmes de management intégrés, combinant :

– qualité ;
– sécurité ;
– durabilité.

Exemple :

Une entreprise qui souhaite certifier ses activités selon plusieurs normes peut éviter des duplications de processus, comme :

– la gestion documentaire ;
– les audits internes ;
– la planification stratégique.

Cela contribue à optimiser les ressources. Il s’agit d’un atout essentiel dans les secteurs où le temps et les budgets sont souvent limités.

De plus, l’EN 9100 inclut des exigences spécifiques à l’aéronautique, telles que la :

– gestion des risques étendus ;
– traçabilité des produits ;
– gestion des non-conformités.

Ces ajouts :

– renforcent la robustesse des systèmes déjà conformes à l’ISO 9001 ;
– permettent de mieux répondre aux attentes des parties prenantes du secteur ASD.

L’alignement de l’EN 9100 avec d’autres normes constitue ainsi une opportunité stratégique pour les entreprises souhaitant :

– simplifier leurs démarches de certification ;
– renforcer leur compétitivité sur plusieurs fronts (qualité, sécurité et durabilité).

Amélioration de la qualité des produits et services

L’une des principales raisons d’adopter la norme EN 9100 est l’amélioration continue de la qualité des :

– produits ;
– services.

Cette certification impose aux entreprises d’établir des processus rigoureux. Ils visent à garantir la conformité, la fiabilité et la sécurité. Ces critères sont essentiels dans les secteurs aéronautique, spatial et défense.

En mettant en œuvre l’EN 9100, les entreprises doivent analyser :

– les besoins et les attentes de leurs clients ;
– les exigences réglementaires spécifiques.

Cela passe par :

– des contrôles renforcés tout au long du cycle de vie ;
– l’analyse des causes racines et les actions correctives.

De plus, l’accent est mis sur la traçabilité, qui permet d’identifier :

– l’origine des composants ;
– les étapes de fabrication ;
– les opérations de maintenance.

Cette approche :

– garantit une meilleure maîtrise des produits ;
– limite les risques de défaillance ;
– accroît la satisfaction des clients.

Les entreprises certifiées constatent souvent :

– une réduction des non-conformités et une amélioration des délais ;
– une augmentation de la fiabilité globale de leurs services.

Ces résultats sont atteints grâce à l’adoption d’une culture qualité :

– partagée par tous les collaborateurs ;
– renforcée par des formations et des audits réguliers.

En conclusion, l’EN 9100 constitue un outil puissant pour :

– optimiser la performance qualité ;
– fidéliser les clients ;
– répondre aux exigences des secteurs exigeants.

Reconnaissance internationale

La certification EN 9100 est largement reconnue à l’échelle internationale. Elle sert de gage de qualité et de fiabilité dans les secteurs aéronautique, spatial et défense. Cette norme est élaborée par l’International Aerospace Quality Group (IAQG). Il s’agit d’un consortium mondial regroupant les principaux acteurs de ces industries.

Cette reconnaissance est un facteur clé pour les entreprises souhaitant :

– accéder à des marchés internationaux ;
– établir des partenariats avec les grands donneurs d’ordre.

Parmi ces derniers, il y a par exemple Boeing, Airbus et Lockheed Martin. Être certifiée EN 9100 signifie que l’entreprise respecte les normes les plus strictes en matière de gestion :

– de la qualité ;
– de sécurité.

Cela la rend plus attractive aux yeux des clients et des partenaires internationaux.

Cette certification permet également :

– d’être référencée dans la base de données OASIS ;
– une standardisation des processus entre différents sites.

Grâce à cette reconnaissance mondiale, les entreprises certifiées :

– bénéficient d’une crédibilité accrue ;
– peuvent rivaliser sur des marchés concurrentiels.

En résumé, la certification EN 9100 :

– ouvre la voie à des opportunités commerciales internationales ;
– renforce la compétitivité des entreprises ;
– établit leur positionnement comme partenaire fiable dans un secteur où l’excellence est une exigence absolue.

Accès à de nouveaux marchés et opportunités

La certification EN 9100 est un véritable passeport pour les entreprises dans les secteurs aéronautique, spatial et défense. Elle leur permet d’accéder plus facilement à de nouveaux marchés et opportunités.

Ces industries sont caractérisées par des exigences élevées en termes de :

– qualité ;
– sécurité ;
– conformité.

Cela impose aux donneurs d’ordre de collaborer uniquement avec des partenaires certifiés.

Obtenir cette certification permet d’intégrer le cercle restreint des fournisseurs référencés dans la base de données OASIS. Cet outil est largement utilisé par des entreprises internationales comme Boeing, Airbus et Safran. Il leur permet d’identifier leurs futurs partenaires.

Sans cette certification, les entreprises vont manquer de nombreuses opportunités commerciales. En effet, elle constitue souvent un prérequis dans les appels d’offres.

En outre, la certification :

– aide à établir des relations durables avec les clients existants ;
– offre une garantie supplémentaire de fiabilité et de conformité.

Ainsi, la norme EN 9100 :

– ouvre la porte à des contrats à long terme ;
– renforce la compétitivité des entreprises sur des marchés déjà saturés ;
– donne accès à des projets d’envergure mondiale et des consortiums internationaux.

Ces opportunités permettent de :

– diversifier les activités ;
– positionner l’entreprise comme un acteur clé dans son domaine.

Avantage concurrentiel

Le secteur de l’aéronautique, spatial et défense est très exigeant. La certification EN 9100 est donc un avantage concurrentiel significatif. Elle permet aux entreprises de se démarquer en affichant clairement leur engagement envers la :

– qualité ;
– sécurité ;
– satisfaction des clients.

Il s’agit de critères essentiels pour les donneurs d’ordres internationaux.

En répondant aux exigences spécifiques de la norme, les organisations :

– démontrent leur capacité à fournir des produits et services conformes aux attentes strictes de leurs partenaires ;
– renforcent leur crédibilité et leur fiabilité.

Ces deux facteurs influencent grandement les décisions d’achat dans ces industries.

La certification EN 9100 offre également une opportunité d’amélioration interne. Les entreprises certifiées renforcent leur agilité en :

– rationalisant les processus ;
– augmentant l’efficacité opérationnelle ;
– réduisant les non-conformités.

Cette optimisation se traduit souvent par :

– une réduction des coûts de production ;
– une meilleure allocation des ressources.

Elle les rend plus compétitives sur le marché.

De plus, les clients et les partenaires reconnaissent la certification EN 9100 comme un indicateur de performance globale. Les entreprises qui l’obtiennent sont perçues comme des leaders dans leur domaine. Elles sont prêtes à relever les défis techniques et commerciaux les plus complexes.

Ainsi, la certification n’est pas seulement une obligation pour répondre aux exigences du marché. Elle est aussi une stratégie efficace pour gagner en visibilité, en compétitivité et en part de marché.

Optimisation des processus internes

L’un des principaux atouts de la norme EN 9100 est sa capacité à stimuler l’optimisation des processus internes. En adoptant cette norme, les entreprises s’engagent dans une démarche structurée. Elle vise à harmoniser, simplifier et améliorer leurs activités à tous les niveaux.

La norme encourage l’utilisation de méthodologies telles que :

– l’approche processus ;
– le cycle PDCA (Plan, Do, Check, Act).

Ces outils permettent :

– de clarifier les interactions entre les différentes fonctions de l’entreprise ;
– d’éliminer les inefficacités.

Exemple :

La cartographie des processus exigée par l’EN 9100 aide à identifier les :

– redondances ;
– goulots d’étranglement ;
– points de défaillance potentiels.

La norme permet :

– d’accroître la fluidité et la cohérence des opérations ;
– de réduire les risques d’erreur et d’améliorer la qualité.

Une fois ces éléments repérés, des actions correctives peuvent être mises en œuvre. Elles aident à accroître la fluidité et la cohérence des opérations.

En outre, la norme met un accent particulier sur la gestion des changements. Elle garantit aussi que toute modification apportée à un processus soit bien contrôlée, documentée et communiquée. Ainsi, elle :

– réduit les risques d’erreur ;
– améliore la qualité des livrables ;
– contribue à un environnement de travail plus prévisible et fiable.

En optimisant leur processus interne, les entreprises réduisent leurs coûts opérationnels. Elles augmentent également leur capacité à répondre rapidement aux exigences changeantes de leurs clients.

Cette agilité opérationnelle est essentielle pour rester compétitif dans des marchés dynamiques et innovants comme :

– l’aéronautique ;
– le spatial.

Amélioration de la gestion des risques

La norme EN 9100 accorde une importance particulière à la gestion des risques. Cette dernière est essentielle dans les secteurs aéronautique, spatial et défense. En effet, les conséquences des défaillances peuvent y être graves.

Intégrer la gestion des risques à chaque étape des processus est essentiel. Ainsi, les entreprises pourront les identifier, les évaluer et les atténuer avant qu’ils ne se transforment en problèmes réels.

L’EN 9100 requiert :

– une approche proactive des risques et des opportunités ;
– une identification des risques liés à la qualité et au délai.

Exemple :

Les entreprises doivent :

– évaluer les impacts possibles d’un retard dans l’approvisionnement d’un composant critique ;
– mettre en place des stratégies pour y remédier (comme la recherche de fournisseurs alternatifs).

La norme impose également une gestion des risques opérationnels continus à travers :

– des audits réguliers ;
– des plans d’action préventifs ;
– une surveillance constante.

Cette approche réduit l’exposition aux défaillances tout en renforçant la résilience face aux imprévus.

En mettant en œuvre un système robuste de gestion des risques, les entreprises certifiées EN 9100 peuvent :

– améliorer leur performance opérationnelle ;
– renforcer la confiance de leurs clients et de leurs partenaires.

Ces derniers attendent une gestion maîtrisée et sécurisée des problèmes.

Renforcement de la satisfaction client

La certification EN 9100 joue un rôle clé dans le renforcement de la satisfaction client. Il s’agit d’ailleurs d’un objectif prioritaire dans les industries aéronautique, spatiale et défense.

En se conformant aux exigences de la norme, les entreprises adoptent des pratiques. Elles placent les besoins et les attentes de leurs clients au centre de leurs préoccupations.

L’un des principes fondamentaux de l’EN 9100 est l’écoute active des parties intéressées et des clients. Cela implique de :

– comprendre précisément leurs exigences, qu’elles soient explicites ou implicites ;
– s’assurer que tous les processus de l’organisation soient alignés pour y répondre.

Exemple :

La gestion des retours client est standardisée et optimisée, garantissant ainsi une résolution rapide et efficace des problèmes.

En outre, la norme impose une surveillance constante de la satisfaction client à travers des indicateurs spécifiques comme :

– le respect des délais de livraison ;
– la réduction des non-conformités ;
– la qualité perçue des produits.

Ces données permettent aux entreprises :

– d’identifier des axes d’amélioration continue ;
– d’augmenter la fidélité de leur clientèle.

En garantissant des produits conformes, sûrs et de haute qualité, l’EN 9100 :

– réduit les risques de réclamation ;
– renforce la réputation de l’entreprise.

Les clients, rassurés par cette fiabilité, sont plus enclins à :

– renouveler leur collaboration ;
– recommander l’entreprise à d’autres acteurs du marché.

Réduction des coûts

L’obtention de la certification EN 9100 est souvent perçue comme un investissement. Cependant, elle contribue directement à la réduction des coûts pour les entreprises.

Les sociétés certifiées parviennent à optimiser leurs ressources et à diminuer les dépenses inutiles en mettant en place :

– un système de management de la qualité (SMQ) performants ;
– une approche axée sur l’amélioration continue.

La norme :

– encourage l’élimination des non-conformités et des défauts dans les produits et services ;
– réduit significativement les coûts liés aux retouches, aux rebuts et aux rappels.

Exemple :

Prenons une entreprise qui met en œuvre des contrôles de qualité rigoureux à chaque étape de la production. Elle évite les défauts coûteux détectés en fin de chaîne ou par le client.

De plus, l’optimisation des processus internes imposés par la norme conduit à une meilleure utilisation des ressources :

– humaines ;
– matérielles ;
– financières.

Les tâches redondantes sont éliminées, les flux de travail sont rationalisés et les délais sont respectés. Cela limite les dépenses superflues.

La gestion proactive des risques, également au cœur de l’EN 9100, permet de prévenir les interruptions coûteuses. Elles sont souvent dues à des incidents imprévus, comme les pannes ou des défaillances de la chaîne d’approvisionnement.

En augmentant la satisfaction client, la certification réduit les risques de perte de contrat ou de litige. Cette réduction a un impact positif sur la rentabilité globale.

Amélioration des relations avec les parties prenantes

La certification EN 9100 favorise une collaboration harmonieuse et efficace avec les parties prenantes, c’est-à-dire les :

– clients ;
– fournisseurs ;
– employés ;
– organismes de régulation.

Elle :

– établit un cadre structuré pour les échanges et la gestion des relations
– renforce la confiance et l’engagement de toutes les parties impliquées.

Pour les clients, l’EN 9100 garantit que l’entreprise respecte :

– des normes de qualité élevées ;
– des processus fiables.

Cela rassure les donneurs d’ordre dans des secteurs exigeants comme l’aéronautique ou le spatial où la conformité et la sécurité sont essentielles.

Avec les fournisseurs, la norme :

– incite à établir des partenariats stratégiques basés sur des critères objectifs (comme la performance et la qualité des livrables) ;
– favorise une collaboration à long terme avec une meilleure coordination concernant les exigences techniques et les délais.

Pour les employés, la certification promeut un environnement de travail transparent. Les rôles et les responsabilités y sont bien définis. Cette clarté améliore leur implication et leur satisfaction tout en facilitant la communication interne.

La conformité à l’EN 9100 simplifie les relations avec les régulateurs et les organismes de certification. L’entreprise minimise les risques de non-conformité et les éventuels différends en :

– structurant les processus ;
– documentant les preuves de conformité.

À retenir

La norme EN 9100 offre des avantages considérables aux entreprises du secteur de l’aéronautique, spatial et défense. Elle leur permet d’accéder plus facilement aux marchés mondiaux. La certification est donc un gage de qualité pour votre entreprise.

Voyons maintenant les étapes clés du processus d’obtention de la norme EN 9100.

Le processus de certification EN 9100 : étapes clés

Préparation initiale : Sensibilisation, formation et choix de l’organisme

La préparation initiale est une étape cruciale dans le processus de certification EN 9100. Elle :

– détermine le succès de l’ensemble du projet de certification ;
– s’assure que tous les collaborateurs soient impliqués et informés des exigences de la norme.

Cette phase commence par une sensibilisation au plus haut niveau de l’entreprise, impliquant :

– la direction ;
– les responsables qualité ;
– les équipes opérationnelles.

La formation constitue un élément clé de cette étape. En plus de connaître la norme théoriquement, les équipes doivent être formées :

– aux exigences spécifiques de l’EN 9100 ;
– à la manière de les appliquer dans leur quotidien.

Cela inclut des formations pratiques, adaptées à chaque niveau de responsabilité, avec des modules ciblés pour les :

– managers ;
– auditeurs internes ;
– responsables des processus.

L’objectif est de s’assurer que tout le personnel impliqué dans la mise en œuvre du SMQ comprenne ses rôles et ses responsabilités.

Le choix de l’organisme de certification est une décision stratégique. Il est essentiel d’en sélectionner un qui soit accrédité, reconnu par les acteurs du secteur aéronautique, spatial et défense. L’organisme choisi devra :

– comprendre les spécificités du secteur ;
– être en mesure de fournir une évaluation objective et rigoureuse.

Un bon partenaire de certification apportera également un soutien précieux pour guider l’entreprise tout au long du processus.

Diagnostic initial : État des lieux et plan d’action

Le diagnostic initial est une étape fondamentale du processus de certification. Il permet :

– de comprendre où en est l’entreprise par rapport aux exigences de la norme EN 9100 ;
– de dresser un état des lieux complet du système de management de la qualité existant ;
– d’identifier les écarts à combler pour se conformer à la norme.

Cette phase est primordiale, car elle fournit une base solide pour :

– définir les actions à mettre en œuvre ;
– créer une feuille de route réaliste ;
– que les actions puissent être réalisées efficacement.

Le diagnostic commence par une analyse des processus existants. Les responsables qualité, en collaboration avec les différents départements, passent en revue les :

– procédures internes ;
– documents ;
– pratiques actuelles.

Cela les aide à repérer les processus qui :

– sont déjà en conformité avec la norme ;
– nécessitent des améliorations.

Suite à cela, un plan d’action détaillé est élaboré. Il doit :

– recenser les actions nécessaires pour remédier aux écarts identifiés ;
– définir des objectifs clairs avec des délais et des responsabilités précises pour chaque action corrective ;
– intégrer les ressources nécessaires (temps, budget, compétences).

Un aspect clé du diagnostic est la prise en compte des risques potentiels liés à la non-conformité aux exigences EN 9100. L’entreprise doit évaluer les impacts de ces écarts sur :

– la qualité des produits et des services ;
– sa réputation et sa compétitivité.

Mise en place du SMQ : Développement documentaire et intégration des processus

La mise en place du SMQ est une étape clé pour obtenir la certification EN 9100. Elle consiste à formaliser et à structurer les processus de l’entreprise pour qu’ils répondent aux exigences de la norme.

Le développement documentaire constitue la base du SMQ. Il s’agit de créer ou de réviser les documents nécessaires à la gestion de la qualité, comme les :

– politiques qualité ;
– procédures ;
– instructions de travail ;
– enregistrements.

Chacun d’eux doit être adapté aux spécificités de l’entreprise et répondre aux exigences précises de l’EN 9100.

La documentation a besoin d’être claire, accessible et régulièrement mise à jour. Cela garantit sa pertinence et sa conformité continues.

L’intégration des processus est tout aussi essentielle. Elle implique de s’assurer que tous les processus de l’entreprise (techniques ou administratifs) :

– soient conformes aux exigences de la norme ;
– interagissent de manière fluide.

L’objectif est :

– de rendre les processus plus efficaces et cohérents ;
– d’assurer leur traçabilité et leur suivi.

La direction et les responsables de chaque département doivent veiller à ce que les processus soient :

– bien intégrés ;
– bien appliqués à tous les niveaux.

La mise en place du SMQ permet :

– d’instaurer une gestion de la qualité systématique ;
– de renforcer la capacité de l’entreprise à répondre aux attentes des clients et des parties prenantes.

Audits internes : Vérification interne et revue de direction

Les audits internes sont une composante clé de l’implémentation de la norme EN 9100. Ils permettent de s’assurer que le système de management de la qualité fonctionne efficacement.

De plus, ces audits sont essentiels pour :

– identifier les points d’amélioration avant l’audit de certification externe ;
– garantir que l’entreprise respecte les exigences de la norme de manière continue.

Le processus commence par la planification des audits de qualité, qui doit couvrir :

– l’ensemble des processus du SMQ ;
– la conformité des pratiques avec les procédures définies ;
– les éléments clés comme l’efficacité des actions correctives.

L’objectif des audits n’est pas seulement de détecter les non-conformités. Il met également en lumière les bonnes pratiques et les domaines dans lesquels l’entreprise excelle.

Après l’audit, un rapport est rédigé. Il met en évidence les :

– points de non-conformité ;
– actions correctives à mettre en place ;
– recommandations pour améliorer le système.

La revue de direction suit l’audit interne et permet aux dirigeants :

– de prendre connaissance des résultats des audits ;
– d’évaluer la performance globale du SMQ ;
– de décider des actions à mettre en place.

Elle constitue un moment clé pour ajuster le système et l’aligner sur les attentes des clients et des parties présentes.

Audit de certification : Audit documentaire (phase 1) et audit sur site (phase 2)

L’audit de certification est l’étape finale du processus de certification EN 9100. Il se divise en deux phases distinctes :

– l’audit documentaire ;
– l’audit sur site.

Ils ont pour but de vérifier que :

– le système de management de la qualité est conforme aux exigences de la norme EN 9100 ;
– l’entreprise est prête à recevoir la certification.

Pendant la phase 1, l’auditeur examine la documentation mise en place par l’entreprise, notamment les :

– procédures ;
– instructions de travail ;
– enregistrements ;
– documents relatifs au SMQ.

L’objectif est de s’assurer que la documentation :

– est complète ;
– répond aux exigences de la norme EN 9100 ;
– est correctement mise en œuvre.

L’auditeur évalue aussi :

– la gestion des risques ;
– la conformité aux exigences légales ;
– l’identification des écarts ;
– la gestion des ressources.

La phase 2 est une évaluation approfondie de l’application des processus et des pratiques sur le terrain. L’auditeur se rend dans les différents départements pour :

– observer les processus en action ;
– discuter avec les collaborateurs.

Il vérifie aussi que les procédures sont appliquées conformément à la documentation. L’auditeur évalue la conformité des produits et des services ainsi que des processus. Il le fait en fonction des critères de qualité définis par la norme EN 9100.

À l’issue de ces deux phases, si l’audit est concluant :

– l’auditeur remet un rapport d’audit ;
– l’entreprise peut obtenir la certification EN 9100.

Obtention de la certification : Validation et remise du certificat

Les audits de certification (documentaire et sur site) sont terminés ? L’entreprise a démontré sa conformité aux exigences de la norme EN 9100 ? Il est alors temps de passer à l’étape finale : l’obtention de la certification.

Après la phase 2 de l’audit de certification, les auditeurs rédigent un rapport détaillé qui résume leurs constatations. Il est ensuite soumis à un comité de décision. Ce dernier évalue la conformité de l’entreprise aux critères de la norme EN 9100. Si elle répond à toutes les exigences, la certification est validée.

Il est important de noter que l’obtention de la certification est loin d’être la fin du processus. L’entreprise doit continuer à surveiller, améliorer et ajuster son système de management de la qualité. Ainsi, elle pourra maintenir la conformité et répondre aux exigences évolutives de la norme EN 9100.

La remise du certificat est également une reconnaissance de l’engagement de l’entreprise envers la qualité. Elle peut avoir des effets positifs sur sa réputation et sa compétitivité sur le marché.

À retenir

Le processus de certification EN 9100 est méthodique et très bien structuré. Il commence par une préparation initiale et se termine par un audit de certification. L’entreprise doit aussi démontrer sa conformité aux exigences de la norme avant de recevoir son certificat.

Foire aux questions

Combien de temps dure le processus de certification EN 9100 ?

Le processus de certification EN 9100 peut varier en fonction de plusieurs facteurs, notamment :

– la taille de l’entreprise ;
– la complexité de ses processus ;
– son niveau de préparation initiale.

En général, il faut compter de 6 à 12 mois pour l’obtenir.

Ce délai inclut :

– les étapes préparatoires ;
– l’audit interne ;
– les ajustements nécessaires ;
– les deux phases de l’audit de certification.

La préparation initiale dure entre 3 à 6 mois. L’audit interne et l’ajustement prendront environ 1 à 2 mois. L’audit de certification durera entre 2 et 3 mois.

En fonction de la préparation de l’entreprise, certaines étapes peuvent être accélérées. D’autres vont plutôt nécessiter plus de temps pour corriger les non-conformités identifiées. Il est également possible de planifier des audits supplémentaires si des écarts sont détectés.

Une fois la certification obtenue, un audit continu est nécessaire pour :

– maintenir la conformité ;
– garantir l’amélioration continue.

Comment maintenir la certification EN 9100 après l’obtention ?

Maintenir la certification EN 9100 après son obtention nécessite :

– une surveillance continue du Système de management de la qualité ;
– des actions régulières pour garantir que le SMQ reste conforme aux exigences de la norme.

La certification est généralement valable pour une période de 3 ans. Des audits de surveillance annuels sont prévus pour évaluer la conformité continue de l’entreprise et garantir le renouvellement.

Parmi les actions clés pour maintenir la certification EN 9100, il y a :

– des audits internes annuels pour détecter les écarts et les réduire ;
– une révision annuelle du SMQ pour l’aligner sur les objectifs ;
– des actions correctives et préventives pour rectifier ou éviter les problèmes ;
– un suivi des indicateurs de performance pour évaluer l’efficacité des processus ;
– des formations régulières pour sensibiliser aux exigences de la norme.

En suivant ces pratiques, une entreprise peut :

– conserver sa certification EN 9100 ;
– améliorer continuellement ses processus de gestion de la qualité.

Quelles sont les erreurs courantes lors de la préparation à la certification EN 9100 ?

Les erreurs courantes lors de la préparation à la certification EN 9100 sont

– de sous-estimer de la complexité de la norme EN 9100 et ISO 9001 ;
– le manque d’implication de la direction dans le processus de certification ;
– la documentation incomplète, trop générique ou mal structurée.

Le manque d’implication des équipes opérationnelles dans le SMQ et l’oubli d’évaluer les risques sont aussi partie des erreurs courantes.

La préparation à la certification EN 9100 comporte des défis qui peuvent entraîner ces erreurs. Ces dernières peuvent compromettre le processus de certification et la performance globale du SMQ.

En évitant ces erreurs, l’entreprise peut :

– améliorer ses chances de succès dans le processus de certification ;
– garantir une mise en œuvre efficace du SMQ.