Consultant en stratégie d’entreprise : rôle et impact

Et si la clé du succès de votre entreprise résidait dans les conseils avisés d’un expert ? Le consultant en stratégie d’entreprise incarne cette figure essentielle.

La stratégie d’entreprise constitue un élément critique pour l’avenir d’une entreprise et son développement. Elle a pour but de formuler :

– la vision ;
– le cap ;
– l’objectif vers lequel toutes les forces de l’entreprise vont tendre.

Faire de la stratégie est avant tout un métier. Cela implique :

– des méthodes ;
– de l’expérience ;
– des outils ;
– des approches.

Tout cela, un consultant en stratégie d’entreprise peut vous l’apporter. Vous êtes curieux de découvrir plus en détail ses qualités. Lisez jusqu’au bout cet article consacré au consultant en stratégie d’entreprise.

Qu’est-ce qu’un consultant en stratégie d’entreprise ?

D’une manière simple, un consultant en stratégie est une personne qui vient dans l’entreprise pour l’aider à formuler sa stratégie. Elle apporte donc l’expertise métier de la stratégie (d’où l’importance de la formation).

Au sein d’une entreprise, vous retrouverez en effet des experts en :

– Lean Management ;
– Ressources Humaines ;
– stratégie.

Pour faciliter le travail, ils apportent leurs :

– outils ;
– démarches ;
– expériences.

Un consultant en stratégie occupe aussi la place d’un sparring-partner. Il se positionne ainsi comme étant :

– un partenaire de discussion ;
– un partenaire du directeur général ou du comité de direction.

Dans ce cas de figure, ses missions consistent notamment à :

– échanger sur les idées ;
– favoriser la créativité des idées ;
– challenger les hypothèses ou les décisions.

Cela permet à tout le groupe de converger vers une stratégie :

– claire ;
– bien construite ;
– bien argumentée ;
– qui fait consensus auprès de toutes les directions clés de l’entreprise.

À retenir :

Le consultant en stratégie joue un rôle non-négligeable dans le développement d’une entreprise. Encore faut-il choisir le bon partenaire.

Quels sont exactement les rôles de ce professionnel ? Les réponses dans la prochaine rubrique.

Quel est le rôle d’un consultant en entreprise ?

Un consultant en stratégie d’entreprise assure au moins 5 rôles tout au long de sa mission.

Analyse et diagnostic

Le diagnostic de l’entreprise représente le prérequis à la mission de stratégie. Il permet au consultant :

– de savoir avec qui il travaille et de découvrir l’entreprise ;
– d’avoir une photo ou un point de départ avant d’élaborer une vision future à 3 ans, à 5 ans ou à 10 ans.

Le diagnostic constitue une occasion de faire un bilan sur :

– les forces et les faiblesses de l’entreprise ;
– ce qu’elle a pu réaliser par le passé ;
– ses actifs (tangibles ou intangibles).

Tous ces éléments permettent de construire des bases solides pour se projeter dans l’avenir.

Définition de stratégies

La première phase de diagnostic vise à définir :

– les forces sur lesquelles l’entreprise va s’appuyer ;
– les faiblesses à travailler.

Il s’ensuit une phase de définition des stratégies.

La première étape consiste à définir la direction globale vers laquelle vous souhaitez aller en termes de :

– position de marché ;
– savoir-faire ;
– clientèle cible.

Techniquement parlant, il s’agit du “cap”.

Pour atteindre ce cap, il existe plusieurs scénarios ou éléments de scénarios à :

– expliciter ;
– détailler ;
– discuter.

Le but de la démarche est de répondre à des questions fondamentales comme faut-il :

– beaucoup de R&D pour des nouveaux produits ou de l’innovation ?
– de la performance dans l’atelier en termes de production ?
– ajouter de la digitalisation pour gagner en efficacité ?
– offrir aux clients de nouveaux éléments de service ?

En effet, il existe pleines :

– d’options ;
– de possibilités.

Bien entendu, certaines seront plus attractives que d’autres.

La définition des stratégies est donc une occasion de discuter :

– des tenants et des aboutissants ;
– des avantages et des inconvénients ;
– du ROI ;
– des coûts et des bénéfices ;
– des efforts à fournir pour avoir un retour.

Ceci étant fait, la prochaine étape consiste à mettre tout cela ensemble. Le but est de déterminer ce qui semble avoir le plus d’importance. Ces éléments seront alors actionnés en priorité.

Il s’agit aussi d’analyser les impacts sur l’activité à court, à moyen et à long terme. Cela permet d’inclure les éléments variés dans un business plan.

Important :

Pensez à toujours chiffrer tous les éléments susmentionnés.

Accompagnement du changement

Certes, la réflexion stratégique vise à analyser l’existant. Il n’empêche, il s’avère tout aussi important de préciser :

– la vision ;
– l’objectif stratégique sur 3-5 ans.

Qui dit objectif à 5 ans, dit changement. Autrement dit, l’entreprise va a minima grossir en :

– chiffre d’affaires ;
– nombre d’employés ;
– rentabilité.

Un changement au sein de l’entreprise génère souvent une forme de stress. Cela fait partie du rôle du consultant en stratégie :

– de préparer à ce changement ;
– d’anticiper les risques que ce changement peut poser ;
– d’accompagner toute l’organisation pour mettre en place ce changement de façon positive.

Cette approche aide au déploiement :

– de la stratégie ;
– des plans d’action qui résulteront de la stratégie conçue ensemble.

Mise-en-place et optimisation des processus

Ça y est ! La stratégie, les objectifs et la vision de l’entreprise sont clairs. Maintenant, il est important de décliner le tout en feuilles de route par fonction.

Décryptage :

Si vous souhaitez atteindre tel objectif dans 5 ans, il est important de savoir ce que cela signifie en termes :

– de R&D ;
– de RH ;
– d’efforts ;
– de production ;
– de financement ;
– d’action commerciale ;
– de marketing.

L’idée est donc de décliner l’objectif global d’entreprise en :

– objectifs par fonction ;
– feuilles de route par fonction.

Bien entendu, cela implique aussi de mettre les moyens nécessaires pour que chacune des fonctions atteigne ses objectifs.

Vient ensuite le déploiement :

– des feuilles de route ;
– de la stratégie.

Cela implique :

– une gouvernance stratégique ;
– un suivi du déploiement de ces points d’action.

Important :

Privilégiez une approche :

– légère (mais efficace) ;
– très focus.

Cette étape incombe généralement au comité de direction.

Pensez à faire un point tous les 3 mois sur l’avancée des chantiers stratégiques. Ainsi, vous vous assurerez régulièrement que l’entreprise se dirige vers son objectif stratégique à long terme.

Formation et transfert de compétences

À la fin d’une mission stratégie, il est important de rendre aussi autonome que possible :

– les équipes ;
– le comité de direction.

Comme le CODIR constitue la partie prenante-clé d’une mission stratégie, il est de son devoir de s’approprier et de redéployer :

– tous les outils ;
– tous les angles d’analyse ;
– tout le cheminement réalisé dans le cadre de la mission.

Attention ! Il ne s’agit pas de refaire la stratégie tous les 3 mois. L’idée est surtout de :

– maintenir à jour un certain nombre de raisonnements ;
– vérifier si les hypothèses qui ont servi à arriver aux conclusions de la mission stratégie sont toujours les mêmes.

Il est de ce fait important de prendre un petit peu de temps pour une forme de transfert de compétences. Le but est d’aider les dirigeants à être autonomes dans :

– l’actualisation et la mise à jour de la stratégie ;
– le questionnement face à des changements importants (au niveau du marché, des concurrents ou du produit).

Certes, ces facteurs ne remettent pas tout en cause. Par contre, ils posent quand même une question d’actualisation des actions de l’entreprise.

Pour bien clôturer la mission, un temps de transfert de compétences (ou handover) s’avère donc indispensable. En amont, cela garantit le bon déroulement du déploiement de la stratégie.

À retenir :

Les compétences d’un consultant en stratégie d’entreprise peuvent vous être utiles si vous souhaitez atteindre un ou des objectifs particuliers. Ce professionnel prodigue des conseils personnalisés qui tiennent compte du profil de votre structure.

En parlant de compétences, à quoi s’attendre avec un consultant en stratégie d’entreprise ? Les réponses dans les paragraphes qui suivent !

Les compétences clés d’un bon consultant et les qualités requises

Certaines qualités et compétences clés sont requises pour exercer le métier de consultant en stratégie d’entreprise. Ci-après quelques-unes :

Capacité d’analyse et résolution de problèmes

Une des compétences qui paraît indispensable aux consultants en stratégie est la capacité :

– d’analyse ;
– de résolution de problème ;
– de synthèse.

Dans le cadre de sa mission, le consultant rencontrera en effet de nombreuses situations nouvelles.

Il sera amené à :

– collecter rapidement beaucoup d’informations ;
– identifier les éléments clés, les leviers d’action clés ou les points critiques de l’activité d’une entreprise ou d’un marché.

Cela requiert une capacité d’analyse :

– globale ;
– détaillée (focus sur les points clés).

La capacité à résoudre les problèmes s’avère particulièrement essentielle. La raison est que parfois, l’entreprise souhaite formuler sa stratégie pour répondre à un problème ou une difficulté de développement dans un marché qui change. Dans ce sens, la mission du consultant consiste à :

– stimuler ;
– aider à la créativité du groupe.

L’objectif : trouver des solutions potentiellement innovantes aux difficultés rencontrées par l’entreprise.

Cela peut couvrir beaucoup de terrain et ouvrir beaucoup de choses. D’où l’importance d’avoir une capacité de synthèse avec la notion de priorité.

Certes, il est bon d’avoir plein de bonnes idées. Néanmoins, l’idéal est de faire le tri entre :

– les idées à fort impact et celles à faible impact ;
– les idées à fort investissement et celles à faible investissement.

Un consultant en stratégie d’entreprise aura besoin d’une capacité de synthèse un peu quantitative pour :

– savoir hiérarchiser les enjeux ;
– avoir les idées claires.

Gestion de projet et capacité d’animation

Un consultant en stratégie digne de ce nom aura certainement des compétences en gestion de projet. Il en est de même pour les consultants de façon plus générale.

Ces projets peuvent s’étendre un peu dans le temps, à l’échelle de quelques semaines (voire quelques mois). Certains seront plus :

– complexes ;
– denses.

Il est de ce fait important que le consultant sache :

– rythmer le projet ;
– donner du temps à l’entreprise ;
– garder le rythme pour le projet de réflexion stratégique.

Il s’avère particulièrement important d’avoir de bonnes capacités d’animation lors des :

– ateliers de créativité ou de brainstorming ;
– sessions de CODIR ;
– sessions où il faut faire émerger des solutions et choisir celle qui paraît la plus appropriée.

Cela permet :

– de faire avancer la discussion ;
– de s’assurer que tout le monde contribue ;
– d’assurer le consensus.

Il est aussi important que le comité de direction soit à 100% d’accord avec :

– les décisions ;
– la stratégie.

Capacité d’adaptation et veille stratégique

Deux autres éléments à rajouter dans les compétences du bon consultant en stratégie sont :

– la curiosité ;
– la capacité d’adaptation.

Cela rejoint la notion de curiosité qui implique :

– une question de veille ;
– une volonté de veiller à différentes tendances (notamment celles du marché).

Le consultant rencontrera certainement des situations très diverses. Il sera amené à accompagner ses entreprises clientes dans des contextes qui changent. D’où l’importance d’avoir :

– une forme d’ouverture d’esprit ;
– une capacité d’adaptation.

Concrètement, l’idée est d’avoir une démarche de réflexion qui est toujours la même, mais qui va s’adapter à différentes situations. L’exemple le plus concret est celui du caméléon qui se modifie un peu selon le contexte.

Si l’entreprise sait où elle va, elle aura peut-être plus besoin d’un travail stratégique suivi d’une déclinaison de la stratégie en plan d’action.

Si en revanche l’avenir est très flou, l’approche consistera davantage à se poser des questions plus fondamentales. L’entreprise sera donc dans la réflexion stratégique et moins dans le comment.

Un consultant en stratégie d’entreprise s’adaptera aussi aux groupes avec lesquels il travaille. Cela peut-être :

– un comité de direction jeune ;
– une PME en forte croissance ;
– le comité d’une ETI à 200 millions d’euros de CA ;
– l’ETI filiale d’un grand groupe.

Le métier de consultant en stratégie d’entreprise nécessite donc une capacité d’adaptation :

– aux conditions ;
– aux personnes.

À retenir :

À en croire les qualités et les compétences requises, le métier de consultant en stratégie d’entreprise semble difficile. Avec les bonnes formations, il est cependant possible d’acquérir les meilleures bases.

D’ailleurs, voyons ensemble les formations à suivre pour devenir consultant en stratégie.

Quelle formation pour devenir consultant en stratégie ?

Pour apprendre le métier de consultant en stratégie d’entreprise, vous avez le choix entre :

– une formation de base ;
– une formation complémentaire.

Les formations de base

Concrètement, il n’y a pas de formation idéale pour le consultant en stratégie. Il s’agit surtout d’une somme :

– de compétences ;
– d’expériences.

La capacité d’analyse et de résolution de problème s’avère particulièrement importante. Elles requièrent des formations un peu scientifiques. Le but est de vous habituer à :

– vous poser des questions ;
– formuler des hypothèses ;
– tester ces hypothèses.

L’objectif est de faire émerger la meilleure solution.

Le métier de consultant en stratégie nécessite aussi une appétence pour :

– l’entreprise ;
– le management de la stratégie.

Dans ce contexte, les écoles de commerce ont un petit avantage.

En termes de formation de base, il y a quelques incontournables à savoir notamment en ce qui concerne :

– les outils ;
– les auteurs.

Exemple :

Parmi ces outils, il y a

– les cinq forces de Porter ;
– les différentes matrices comme la BCG.

Il est possible d’acquérir tous ces outils à l’école. Cependant, l’expérience reste quand même l’idéal.

Il peut s’agir d’expérience opérationnelle qui consiste à découvrir :

– le monde de l’entreprise de l’intérieur ;
– une fonction.

Concrètement, cela permet de voir comment les rouages s’actionnent.

Il y a aussi une expérience par le métier du conseil qui est une bonne école après les écoles. Rien de tel que de voir différents projets pour apprendre !

Précision :

En travaillant avec des PME et des ETI, attendez-vous à avoir des profils avec un peu plus de bouteilles. En effet, vous ne serez pas dans le schéma proposé par les grands cabinets de conseil composé :

– d’un associé expérimenté ;
– de toute une équipe de profils plus jeunes pour faire le travail.

En général, le comité de direction d’une PME cherche un interlocuteur expérimenté qui pourra tenir :

– la discussion dans le face-à-face ;
– la discussion stratégique au sein du CODIR.

Il s’agit-là de profil de consultants beaucoup plus expérimentés avec :

– une bonne expérience opérationnelle ;
– un savoir-faire en direction ;
– quelques années d’expérience en conseil.

Les formations complémentaires

Les formations complémentaires complètent la formation initiale du consultant.

Si vous avez par exemple un profil plutôt ingénieur, vous pouvez le compléter avec :

– un master en management ;
– un MBA.

L’objectif sera d’acquérir tous :

– les compétences ;
– les outils stratégiques.

À l’inverse, si vous sortez d’une école de commerce, l’idéal serait d’ajouter une couche un peu technique à vos compétences. Cela s’acquiert peut-être plus par des stages d’entreprise.

Il existe aussi des compétences complémentaires comme :

– l’animation d’atelier ;
– l’animation de CODIR ;
– la formation à la gouvernance ;
– les sujets transverses.

Les enjeux de la digitalisation ou de l’intelligence artificielle peuvent être intéressants. L’idée est de suivre de petits cursus ou des formations un peu plus longues comme des masters.

Vous trouverez également des formations complémentaires dans la posture d’accompagnement. Pas mal de consultants peuvent même se former au coaching. Le fait est qu’accompagner une PME ou une ETI sur le long terme, c’est aussi accompagner :

– l’équipe dirigeante ;
– les changements de posture.

Décryptage :

Être patron d’un petit atelier industriel ou d’une petite entreprise n’est pas tout à fait la même chose que diriger :

– une entreprise de 100, 200, 300 ou 500 personnes ;
– un site de production ;
– plusieurs sites de production.

Cela signifie qu’il y a aussi des changements de posture pour :

– le dirigeant fondateur ;
– les membres du CODIR.

L’accompagnement de l’entreprise peut donc impliquer l’accompagnement des personnes. D’où l’intérêt de vous former sur ces éléments-là.

Conclusion

Le consultant en stratégie d’entreprise se révèle être un acteur clé pour guider les organisations vers leur réussite. Il transforme les défis en opportunités et les visions en plans d’action concrets grâce à :

– son expertise ;
– sa capacité d’analyse ;
– son approche méthodique.

Que ce soit pour définir un cap, anticiper les changements ou accompagner les équipes, son rôle est indispensable pour assurer la pérennité et la croissance des entreprises.

Vous vous aspirez à propulser votre entreprise vers de nouveaux sommets ? Faire appel à un consultant en stratégie pourrait donc bien être la décision qui fera la différence.

Foire aux questions

Quels sont les principaux défis rencontrés par les consultants en stratégie ?

Les défis rencontrés par les consultants en stratégie sont de différentes natures. Il y a bien sûr les situations très compliquées qui peuvent paraître un peu inextricables :

– une position de marché défavorable ;
– un marché mis sens dessus dessous par une nouvelle offre ;
– une ubérisation.

Ce genre de tremblement de terre des marchés reste rare.

Encore une fois, le rôle du consultant en stratégie est d’aider à la formulation de la stratégie avec les experts que sont les dirigeants de l’entreprise.

Ainsi, les défis se traduisent souvent par une forme de méfiance ou une relation de confiance qui n’a pas été bien établie. Si la communication n’est pas complètement transparente, il y aura donc de la rétention d’informations. Résultat : le consultant ne pourra pas bien travailler efficacement.

Il en est de même en cas de guerre de pouvoir au niveau du CODIR. Le consultant s’en apercevra. Cela ne l’aidera pas dans son travail de stratégie. Certes, il pourrait aider le CODIR à mieux fonctionner ensemble. Tout ce qui pose des difficultés sera ainsi exprimé, voire résolus. Il n’empêche, ce genre de situation ne fera pas avancer le projet stratégique.

Selon son implication dans la déclinaison de la stratégie en plan d’action, il peut aussi y avoir un peu de résistance au changement. Néanmoins, cela ne représente pas un vrai défi. Il s’agit juste d’une difficulté tout à fait classique à surmonter.

Dans ce cas de figure, la meilleure approche consiste à :

– convaincre les équipes avec l’appui du membre du CODIR correspondant ;
– savoir les motiver ;
– les emmener vers cette vision.

Encore une fois, ce n’est pas complètement le rôle du consultant. Cette mission incombe surtout à la direction, avec l’aide du consultant.

Comment évaluer la performance d’un consultant en stratégie ?

Il existe différents critères de performance pour évaluer l’action d’un consultant en stratégie. Principalement, il faut privilégier :

– les critères qualitatifs ;
– l’expertise.

Dans tous les cas, il est important que la direction générale et les membres du CODIR soient satisfaits du travail.

Le meilleur indicateur serait donc un travail :

– clair ;
– mis en forme ;
– répondant à toutes les questions de l’entreprise ;
– peignant une vision stratégique claire à 5 ans.

Autre élément pour définir un bon consultant : le travail se fait dans de bonnes conditions. Autrement dit, c’était stimulant et sympathique.

Certes, il est toujours difficile de savoir si la stratégie formulée est bonne ou pas. Néanmoins, il ne s’agit pas du véritable enjeu. En effet, le rôle du consultant ne consiste pas à sortir la bonne stratégie. Il est surtout là pour aider le CODIR à formuler la stratégie qui paraît être la meilleure option pour l’entreprise :

– à l’instant où elle est formulée ;
– dans le contexte dans lequel elle est formulée.

En ce qui concerne l’expertise, elle montre dans quelle mesure le consultant réussit à :

– mener le CODIR dans la réflexion stratégique ;
– le faire monter en compétence sur cette réflexion.

S’il s’avère que la stratégie ne s’adapte plus tout à fait, le CODIR sera donc relativement autonome pour :

– se reposer des questions ;
– revisiter la stratégie ;
– peut-être changer quelques orientations.

Quelle est l’importance de l’expérience internationale pour ce métier ?

Pour un consultant en stratégie, l’expérience internationale représente un plus. Elle n’est pas indispensable dans le sens où beaucoup d’entreprises françaises ne sont pas forcément exposées aux marchés internationaux. Elles ciblent généralement :

– la France ;
– les pays limitrophes.

Il n’est donc pas forcément nécessaire de connaître les lois du business aux États-Unis ou en Asie. Une connaissance de quelques différences culturelles dans les marchés européens suffit largement.

Quoi qu’il en soit, une expérience internationale enrichit toujours le consultant. Cela l’expose à :

– plus de situations ;
– une diversité de personnes et de comportements.

Cela ne peut qu’enrichir sa pratique et le rendre plus pertinent.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Strat%C3%A9gie_d%27entreprise#

https://lecolefrancaise.fr/quelles-sont-les-differentes-strategies-d-entreprise/

https://www.leparisien.fr/etudiant/orientation/guide-metiers/metier-consultant/

https://www.studyrama.com/formations/fiches-metiers/informatique-electronique-numerique/consultant-en-strategie-103871

https://prepastrat.com/blog/comment-integrer-un-cabinet-de-conseil-en-strategie/

https://www.lucidchart.com/blog/fr/les-4-phases-du-cycle-de-vie-de-la-gestion-de-projet

https://training-you.fr/conseil-en-strategie/pack-premium/

https://consultport.com/fr/reussir-en-tant-que-consultant/comment-impressionner-vos-clients-4-certifications-pour-consultants/