Vous voulez relever vos défis quotidiens avec sérénité, sans avoir peur de tomber dans le burn-out ? Un des conseils que nous donnons aux personnes que nous accompagnons est d’apprendre à calmer son mental.
Ainsi, vous pourrez vous libérer de vos blocages et arrêter de lutter en vain. Vous serez présent et apte à passer à l’action, sans bruit intérieur pour vous ralentir.
Aujourd’hui, nous allons voir dans cet article, comment et pourquoi calmer son mental est si important ? Ainsi, vous saurez libérer et apaiser votre esprit.
Pourquoi calmer son mental est essentiel aujourd’hui ?
En 2017, j’avais fait 20 jours de méditation VIPASSANA en Thaïlande, c’est-à-dire sans lire, sans écrire et sans parler.
Étant donné que mon séjour était long, alors le moine m’avait donné un exercice spécial. Il s’agissait de passer trois jours et trois nuits sans dormir. J’avais donc passé 72 heures sans fermer l’œil, mais je ne me sentais pas du tout fatigué.
Lorsque j’ai interrogé ce moine à propos de mon état, sa réponse m’a marqué pour toujours. Il m’avait répondu : “Pour la majorité des gens, leur corps est présent. Cependant, leur mental est soit dans les souffrances du passé, soit dans les soucis de l’avenir. Cet état consomme beaucoup d’énergie. L’important pour le mental est d’être simplement présent.”
Nous allons donc voir maintenant comment y arriver.
Le mental en surchauffe : un mal du siècle
Aujourd’hui, le mental est très sollicité, à cause des réseaux sociaux et des médias en général. Vous avez alors beaucoup plus d’informations à traiter qu’avant.
En fonction de ce qui est le plus important pour vous, vous serez tentés :
- d’aller dans différentes directions ;
- de céder à des peurs qui surgissent.
Pensées incessantes, ruminations, anxiété
Le mental étant très sollicité, vous avez des pensées incessantes, des ruminations et de l’anxiété. Comme je vous le disais, j’avais fait 20 jours de méditation VIPASSANA. J’y avais passé trois jours et trois nuits sans dormir et sans m’allonger.
Le cerveau humain a différentes fréquences cérébrales. Vous avez les ondes :
- Bêta (dans lesquelles vous êtes un peu éveillé) ;
- Alpha (celles de la relaxation) ;
- Thêta (celles de l’endormissement) ;
- Delta (celles du sommeil profond).
Au niveau des ondes Bêta, vous avez 2 fréquences : le bêta normal et le bêta supérieur.
Si nous mettons un électroencéphalogramme, nous verrons que la fréquence va très vite. Elle n’est pas très ordonnée, ce qui prend beaucoup d’énergie et plombe le corps. En effet, vos pensées, vos émotions et votre corps travaillent ensemble.
Impact sur la concentration et la qualité de vie
Avoir beaucoup de peurs peut vous empêcher d’être concentré. Étymologiquement, la concentration veut dire centrer les choses, un peu comme une loupe qui concentre les rayons du soleil.
Si vous avez beaucoup de pensées parasites, il vous sera très difficile de vous concentrer. La lucidité dans la prise de décision est également affectée.
En enlevant les peurs, vous allez donc pouvoir vous :
- recentrer sur ce qui est important ;
- reconcentrer facilement.
Stress et performance : le paradoxe moderne
À l’Académie de la Haute Performance, nous avons accompagné beaucoup de personnes. Nous leur enseignons cette capacité à mettre le moins de volonté possible pour être davantage dans le lâcher-prise.
Un de mes mentors à l’époque me disait : “Plus tu veux, moins tu peux.”
Souvent, quand vous cherchez le prénom de quelqu’un, vous n’arrivez pas à vous en souvenir. Pourtant, vous l’avez sur le bout de la langue, mais plus vous faites des efforts pour vous en rappeler, et moins vous y arrivez. Lorsque vous passez à autre chose, le prénom revient quelque temps après comme par magie.
Dans la vie, c’est pareil. L’idéal est de lancer l’intention d’obtenir quelque chose, d’y aller sans peur et détaché du résultat. De cette manière, le résultat peut venir grâce au bon stress.
Vous allez donc y aller avec de l’enthousiasme. Enthousiasme veut dire : “Dieu est en dedans”. Vous allez vous diriger vers quelque chose sans tension nocive.
Vouloir tout contrôler crée plus de tensions
Il est aussi important d’arrêter de vouloir tout contrôler. Cela va juste renforcer votre charge mentale. Il est difficile voire impossible de prévoir certains résultats ou faits.
Pour pouvoir un peu plus lâcher prise, vous pouvez :
- passer en revue tous les événements de votre vie ;
- prendre 2 à 4 évènements que vous considérez comme les pires ;
- noter 10 à 40 bénéfices parce que vous les avez vécus ;
- noter quelques inconvénients s’ils n’étaient pas survenus.
Vous pouvez faire le même exercice avec les bons moments de votre vie. En faisant cela, vous réaliserez que vous ne pouvez pas tout savoir ou tout prévoir.
En 2015, j’avais perdu ma dernière finale de Championnat de France de boxe savate française. Je pensais que c’était le pire qui pouvait m’arriver. Finalement, cet échec m’a permis de créer l’Académie de la Haute Performance et de me former encore et encore, ce que je ne savais pas à l’époque.
À ce moment, vous constaterez que cela amène une notion de foi, de confiance en la vie. Vous vous direz : « Ok, je peux y aller. J’y vais et quoi qu’il arrive, ce sera parfait. ». Arrêter de vouloir tout contrôler amène véritablement plus de fluidité.
Le lien entre mental agité et baisse de lucidité
Plus le mental est agité, moins vous serez lucide. Je me rappelle quand je faisais de la boxe en équipe de France. Les coachs nous disaient souvent de tout faire pour toujours rester lucide.
Pour cela, il était important de ne pas paniquer. Souvent, certains jeunes avec peu d’expériences étaient vite fatigués, car ils paniquaient. En effet, il y a trop d’informations à gérer.
Vous pouvez donc perdre des biens matériels, mais vous pouvez vous relever si vous avez de la lucidité. Le plus important est votre énergie, alors ne laissez rien venir la saboter.
Même si vous n’avez plus d’argent demain, vous pouvez vous relancer tant que vous avez de l’énergie. Ainsi, la lucidité consiste donc à comprendre que votre énergie prime sur le reste.
Voyons maintenant des techniques simples et efficaces pour calmer son mental.
Comment calmer son mental ?
La dépolarisation, si elle est bien effectuée, va aider à transcender le mental. Ainsi, vous pourrez le calmer et récupérer votre énergie. Je décris le processus et la méthode complète dans le livre “Reprenez le contrôle“.
Il vous permettra :
- d’aller beaucoup plus loin ;
- d’éclaircir bien des aspects.
Ne pas lutter contre le mental, mais le transcender
La première étape n’est pas de calmer le mental. Pour cela, vous pouvez faire de la :
- méditation de pleine conscience ;
- cohérence cardiaque ;
- visualisation.
Tout cela est efficace sur du court terme. Vous irez mieux. Par contre, ces techniques sont incapables de vous débloquer. Si une peur est présente, alors elle reviendra. Il faudra donc la traiter à chaque fois.
En revanche, vous pouvez éliminer ce blocage définitivement avec la dépolarisation de la peur. Vous allez la regarder droit dans les yeux et envisager le pire qui pourrait arriver.
Supposons que le pire serait de rater votre concours. Envisagez cette éventualité, puis vous regardez :
- les bénéfices à court, moyen et long terme si elle arrive ;
- les inconvénients si elle ne se réalise pas.
En faisant cela, vous éliminerez la peur de perdre et vous pourrez la transcender.
Libérer les blocages inconscients à la racine
Nous sommes des êtres humains et non des faire humains ou des avoir humains. Tout ce que vous n’avez pas appris à juger ou à aimer chez vous va créer du bruit mental.
Je me rappelle d’un entrepreneur en difficulté qui hésitait à changer. Il se disait : « si je ne fais pas ça ou si je fais ça, ce n’est pas éthique ». La vie l’avait amené à aimer ce qui est éthique et à repousser ce ne l’est pas.
En réalité, il ne s’agit que de concepts, des idées qui n’existe pas en soi. Nous avons donc essayé de voir ensemble factuellement ce qu’est d’être éthique. Ainsi, ce concept revient à :
- faire une promesse ;
- être capable de tenir cette promesse.
Nous avons donc déterminé sous quelle forme, aujourd’hui, il n’était déjà pas éthique. Il s’est alors rappelé qu’il avait promis des choses à des gens parce qu’il était persuadé qu’ils allaient réussir. Cependant, ils n’ont pas réussi.
À l’inverse, il a parfois dit à des gens : « maintenant, ne le faites pas puisque vous n’allez pas réussir ». Toutefois, ils ont fini par réussir. Il a vu qu’en fait, plein de fois, il n’a pas été éthique sans le savoir.
En reconnaissant cette partie-là de lui, il a :
- lâché prise ;
- retrouvé la pêche ;
- trouvé de nouvelles idées ;
- redéveloppé son entreprise.
Se reconnecter à l’instant présent
Il est facile de vous reconnecter à l’instant présent lorsque vous maîtrisez la dépolarisation. Des exercices plus classiques et courants tels que la gratitude peuvent aussi vous aider.
Notez chaque jour 10 à 20 choses pour lesquelles vous pouvez être heureux et avoir de la gratitude. Vous allez voir que finalement le reste n’est que du bonus.
Je me rappelle avoir fait cela à l’époque avec des jeunes en décrochage scolaire. Quand ils voyaient qu’ils avaient de la nourriture, des téléphones, etc., ils disaient : “Oui, mais monsieur, c’est normal.”
Je leur avais enlevé la feuille sur laquelle ils avaient écrit. Ensuite, je leur disais : “Si tout ça disparaît de ta vie, tu te sens comment ?”. Ils répondaient : “Ah bah, si ça disparaît de ma vie, je me sentirai mal.”
Il est donc important d’avoir de la gratitude pour ce que vous avez aujourd’hui. Ainsi, votre niveau de bien-être va augmenter.
Intégrer l’état de performance sans pression du résultat
Nous le faisons avec tous les athlètes de haut niveau que nous accompagnons. Grâce à cette approche, vous n’allez plus être concentré uniquement sur le résultat. En effet, vous serez capable de voir :
- 20 à 50 inconvénients aux résultats désirés ;
- 10 à 50 bénéfices si vous ne les atteignez pas.
Vous allez ainsi naturellement :
- relâcher la pression sur le résultat ;
- réaliser que peu importe le résultat, vous allez devenir un être humain plus complet.
Ainsi, vous allez de nouveau performer avec enthousiasme et le reste va être beaucoup plus facile.
Vous serez libérés des blocages inconscients qui vous empêchent d’être présent. Dites définitivement au revoir aux risques de burn-out et de fatigue mentale.
Comment ancrer durablement un mental calme au quotidien ?
Si vous voulez ancrer durablement un mental calme au quotidien, pratiquez la dépolarisation. Maîtrisez-là au maximum, parce que c’est le seul outil aujourd’hui qui apporte des résultats rapides au quotidien.
Puis, centrez-vous sur :
- ce qui est réellement important pour vous ;
- vos rêves et vos visions ;
- là où est votre cœur.
Ainsi, votre stress va diminuer et votre calme mental sera présent. En effet, la vie est faite pour vous aider à :
- vivre en toute authenticité ;
- être aligné sur ce qui est vraiment important pour vous.
Vous désirez en apprendre davantage sur la dépolarisation, prenez un rendez-vous offert avec un membre de l’équipe.
Foire aux questions
Est-ce possible de calmer son mental sans méditer ?
Il est possible de garder son calme sans méditer puisque la méditation est juste dans l’instant présent. L’important est d’aller regarder les angles morts en faisant la dépolarisation. Elle aide à transformer le mental, ce qui permet au calme de revenir sans méditer.
Je me rappelle d’un entrepreneur qui avait du mal à dormir alors qu’il méditait tous les jours. En quelques séances de dépolarisation, il a retrouvé le sommeil et a arrêté de méditer.
Pourquoi les techniques classiques de relaxation ne suffisent-elles pas ?
Les techniques classiques de relaxation ne suffisent pas puisqu’elles ne travaillent pas sur l’identité. La méditation, l’autohypnose et la sophrologie sont limitées, car elles ne s’attaquent pas au fond du problème. D’où l’importance de la dépolarisation.
Elle va permettre de récupérer toutes les parties de vous que vous n’avez pas appris à accepter. Les challenges extérieurs sont d’ailleurs une opportunité pour récupérer :
- du bien-être intérieur ;
- une partie de vous que vous n’avez pas vue.
Ainsi, tout deviendra beaucoup plus simple.
Quelles sont les conséquences à long terme de pensées envahissantes non maîtrisées ?
À long terme, les pensées envahissantes non maîtrisées vont entraîner une rupture. La personne va donc entrer en burn-out ou en dépression.
Carl Gustav Jung avait dit : “La dépression est quelque chose de bon et non de mauvais. En effet, elle nous permet de ne plus avoir l’énergie nécessaire pour faire ce qui n’est pas important pour nous.”
La pression aide donc à se reconnecter à ce qui est réellement important pour soi au travail comme dans la vie quotidienne. À un moment donné, quand elle est excessive, le système éclate et dépressurise. Vous avez alors la dépression qui arrive et le stress et le burn-out qui indiquent de vous arrêter et de faire une pause.
Ils vous disent : “Ok, stop et arrête de faire ce que tu n’aimes pas. Recentre-toi plutôt sur ce qui est intrinsèquement important pour toi.”
Références
https://www.salutbonjour.ca/2024/04/07/voici-comment-faire-pour-calmer-son-mental-selon-des-expertes
https://www.loveandhappiness.fr/post/calmer-son-mental-4-etapes