Trouble de l’excitation chez la femme : comprendre et agir

Vous avez du mal et vous rechignez à faire l’amour avec votre homme ? Les troubles de l’excitation chez la femme sont assez courants.

Ils peuvent affecter non seulement la libido, mais aussi votre vie en général. Il s’agit d’ailleurs d’un des motifs principaux de consultation de sexologue chez les femmes.

Grâce à cet article, vous allez comprendre la plupart des troubles de l’excitation sexuelle chez la femme et comment y faire face.

Qu’est-ce qu’un trouble de l’excitation féminine ?

Les troubles de l’excitation chez la femme peuvent se définir de deux façons différentes. Il peut s’agir d’un souci de lubrification vaginale. Il s’explique par un manque de réponse génitale similaire à l’érection chez l’homme malgré une bonne stimulation sexuelle.

Bien que ce soit un trouble de l’excitation, ce n’est pas forcément un trouble de l’intérêt sexuel ou des troubles du désir à faire l’amour. Ici, nous parlerons vraiment de ce dernier, c’est-à-dire de :

    • la motivation à faire l’amour
    • l’envie d’avoir des rapports sexuels

Sachez encore une fois que c’est vraiment différent d’un trouble de la lubrification (le fait de mouiller). Ce problème est le plus souvent d’ordre médical ou hormonal, comme la ménopause. Ici, nous parlerons réellement de trouble de l’excitation sexuelle dans le sens : problème de motivation ou de désir d’avoir des rapports sexuels.

Comprendre le trouble de l’excitation sexuelle féminine

Dans cette section, nous essayerons de comprendre ce trouble de la motivation à faire l’amour chez la femme. Nous apprendrons à le reconnaître et à déterminer les facteurs qui l’influencent ? En effet, il peut être facilement confondu avec un trouble conjugal comme le cas d’un couple qui ne va pas bien.

Les symptômes et critères de diagnostic

Les femmes souffrant de trouble de l’excitation sexuelle n’auront jamais ou quasiment jamais envie de faire l’amour. Pour rappel, la moyenne en France est de deux rapports sexuels par semaine.

La moyenne des femmes avec un manque de libido sera d’une fois par mois. Parfois, cela peut même aller à une fois par an. Dans les cas les plus graves, il y aura un refus total des relations sexuelles.

Il s’agit du symptôme principal. Il y a tellement peu de motivation à avoir des rapports sexuels que leur fréquence diminue ou se réduit à zéro. Ils surviennent occasionnellement pour faire plaisir au partenaire ou le calmer.

Pour identifier les causes de ce trouble de l’intérêt sexuel, un diagnostic différentiel avec une conjugopathie est vraiment important.

ExempleUne femme n’a pas envie de faire l’amour parce qu’elle ne s’entend plus avec son partenaire.

Deux questions sont cruciales pour le diagnostic différentiel :

    • Est-ce que vous vous masturbez de temps en temps ?
    • Avez-vous envie d’autres hommes ?

Si la femme répond non, alors il s’agit d’un trouble de l’excitation sexuelle. Nous le qualifions également de manque de motivation à faire l’amour ou de trouble de la libido.

Dans le cas contraire, nous nous orientons vers le traitement d’une conjugopathie. En d’autres termes, le couple ne va pas bien. Il se peut que la femme n’ait plus envie, car elle ne s’entend plus avec son partenaire.

Les facteurs influençant l’excitation sexuelle chez la femme

L’apprentissage sexuel

Le premier facteur est l’apprentissage sexuel (ou éducation sexuelle). La sexualité, c’est comme apprendre un sport ou un instrument de musique. Vous aimez jouer d’un instrument de musique parce que vous avez appris à en jouer.

Rassurez-vous, apprendre la sexualité est moins compliqué qu’apprendre à jouer du piano. Cependant, cela nécessite un apprentissage pour développer :

    • le désir sexuel
    • le plaisir sexuel

Cela est encore plus valable chez la femme que chez l’homme.

Pour rappel, lors de l’activité sexuelle, les hommes pénètrent et les femmes sont pénétrées. Sachez qu’être pénétrée est plus engageant que de pénétrer. Les femmes ont donc encore un apprentissage supplémentaire à faire. Elles doivent découvrir comment aimer la sensation que leur corps soit investi, en l’occurrence, à l’intérieur de leur vagin.

Il s’agit du facteur comportemental :

    • issu de l’histoire sexuelle de la personne
    • qui va le plus influencer le désir de la femme

Encore une fois, nous parlons de troubles de l’excitation chez la femme, de troubles du désir sexuel ou de la libido.

La fatigue ou bien un problème à la racine

Une femme peut ne pas avoir envie de faire l’amour de temps en temps. Il ne s’agit pas d’un trouble de la libido. Il se peut qu’elle soit tout simplement fatiguée ou dans sa période menstruelle.

Par contre, quand c’est chronique (par exemple : 3 mois ou plus), alors il y a un réel problème de base à la racine, c’est-à-dire d’apprentissage sexuel. Cela peut même aller jusqu’à un rejet de la sexualité.

Confondre fatigue et manque d’intérêt pour le sexe

Une femme qui manque de libido peut confondre le facteur fatigue avec un manque d’intérêt pour le sexe. Elle va dire : “je n’ai pas envie de faire l’amour parce que je suis constamment fatiguée”.

Il m’est déjà arrivé de suivre des patientes qui souffraient de ce problème. Je leur ai demandé si elles ressentaient l’envie de faire l’amour lorsqu’elles sont en vacances et complètement reposées. La plupart d’entre elles me répondent : “effectivement, je n’ai pas envie non plus”.

Le facteur n’est pas vraiment la fatigue, mais plutôt un manque d’intérêt structurel pour la sexualité. Celui-ci est principalement influencé par l’histoire sexuelle de la personne.

Le diagnostic est donc vraiment important pour comprendre l’origine du trouble de l’excitation sexuelle chez la femme. Il permet au sexologue de réellement la conseiller comme il le faut.

D’ailleurs, selon le cas, il propose des conseils ou des solutions différents. Nous allons les découvrir dans le prochain paragraphe.

Prise en charge et traitement du trouble de l’excitation féminine

Que faire pour redonner du désir sexuel aux femmes qui en manquent terriblement ? Sachez qu’il existe des thérapies plus ou moins efficaces.

Thérapies comportementales et cognitives

J’applique sur mes patientes, des thérapies comportementales et cognitives ou TCC. Le principe est très simple. Nous aurons une partie théorique et une pratique.

La théorie

La théorie consiste à éliminer :

    • les idées reçues
    • les fausses croyances

En effet, elles vont gêner l’éducation et l’apprentissage d’une sexualité.

ExemplePrenons une femme qui dit : “Non mais le sexe, c’est sale, c’est dégoûtant”. Tous les conseils que nous pourrions lui donner seront inefficaces.

Il est donc vraiment essentiel d’éliminer toutes les idées reçues, qu’elles soient religieuses ou politiques. Puis, nous exposons la réalité de la sexualité, c’est-à-dire comment elle fonctionne. Pour cela, nous allons nous baser sur la science. Néanmoins, la sexologie est une science très jeune. Il existe alors peu de références, mais nous les utilisons pour décrire ce qu’est réellement la sexualité de la femme.

La pratique

Nous avons ensuite la pratique. Encore une fois, pour modifier le comportement, expliquer est inefficace. Je vous ai dit précédemment que c’est comme apprendre un sport. Connaître uniquement toute la théorie du tennis ne fera jamais de vous un champion.

Vous ne serez jamais bon ou ne deviendrez jamais numéro 1 mondial :

    • si vous ne vous touchez jamais une raquette
    • si vous ne vous entraînez pas

Une personne peut ne pas connaître la théorie du tennis et pourtant exceller dans le sport. Par conséquent, la pratique est indispensable.

Pour cela, nous allons utiliser des exercices en progression. Ils vont être très faciles au début, puis nous ajouterons de petites marges de progression. Nous allons diviser la difficulté en petites étapes. L’objectif est :

    • d’augmenter le confort sexuel et de vie
    • de progresser vers le développement du désir et de la sexualité

Les exercices seront quotidiens et courts. Ils doivent être simples et favoriser l’évolution vers :

    • une sexualité épanouie
    • un désir sexuel fonctionnel

Options médicamenteuses et accompagnement médical

Il existe effectivement des options médicamenteuses pour traiter les troubles de l’excitation sexuelle chez la femme. Cependant, elles sont inefficaces.

Il y a eu des essais aux États-Unis, où une pilule du désir a été testée. Toutefois, celle-ci est inefficace. En France, les autorisations de mise sur le marché ont été refusées. Le régulateur a estimé que la pilule :

    • était inefficace
    • avait trop d’effets secondaires

Il serait idéal de prendre une pilule et d’avoir soudainement envie de faire l’amour. Néanmoins, rappelez-vous que la sexualité est un apprentissage complet. Il s’agit d’une vérité connue depuis les années 50, suite à des expériences sur des singes.

Si la pilule était efficace, alors cela implique qu’elle facilite l’apprentissage. Autrement dit, si elle fonctionne pour la sexualité, elle fonctionnera aussi pour le piano ou le tennis. Vous prenez une pilule et vous savez jouer du piano ou au tennis.

Il est très peu probable qu’un tel produit voit le jour. Si c’est le cas alors, ce sera dans un avenir extrêmement éloigné. Nous sommes davantage dans la science-fiction que dans le réel.

Il est tout simplement impossible d’apprendre grâce à une pilule. L’apprentissage se fait sur du moyen terme, avec :

    • de la théorie ;
    • de la pratique.
L’idéal pour un trouble de l’excitation sexuelle chez la femme est donc les thérapies comportementales et cognitives ou TCC. Elle permet vraiment :

    • de traiter les problèmes à la racine ;
    • d’obtenir des résultats réels.

Vous vous demandez peut-être si la communication dans le couple peut aider face au trouble d’une excitation sexuelle ? Découvrons la réponse sans plus tarder !

La communication au sein du couple face au trouble de l’excitation

Il est souvent dit que la communication dans le couple est cruciale pour gérer les problèmes. Nous allons voir qu’elle n’est pas aussi efficace que nous le pourrions le penser. En réalité, la communication peut même parfois être contre-productif.

Établir un dialogue ouvert et sans jugement

Le dialogue peut être intéressant dans un premier temps. Souvent, les femmes qui manquent de libido ont du mal à savoir ce qui leur arrive. Elles pensent sincèrement et de façon involontaire et inconsciente : “c’est parce que je suis tout le temps fatiguée et mon mec s’y prend mal”.

Il suffit alors de revenir aux éléments diagnostic que nous avons vu plus haut. Une femme mal caressée et qui manque de stimulation sexuelle est frustrée. Dans ce cas, elle aura envie de :

    • faire l’amour avec d’autres hommes ;
    • se soulager elle-même.
Une femme mal caressée qui ne ressent aucune des envies précédentes souffre d’une diminution structurelle du désir charnel. En parler permet au couple de s’en rendre compte. Il s’agit aussi d’un bon moyen d’avoir un dialogue apaisé sur le sujet.

Le rôle de l’homme est de dire à sa partenaire :

    • “Écoute, tu n’as jamais envie de faire l’amour”.
    • “On a essayé beaucoup de choses”.
    • “Je suis très obéissant quand tu me demandes les zones à caresser et l’intensité”.
    • “Pourtant, tu vois bien que ça ne marche pas”.

Avoir un tel dialogue sur l’activité sexuelle est bien mieux que de se crier l’un sur l’autre. En effet, la partenaire risque de se braquer.

Par contre, ce dialogue ouvert et bienveillant ne va pas redonner du désir charnel à la partenaire. Son manque d’envie de rapport sexuel est dû à un manque ou une absence d’apprentissage.

Les patientes qui viennent me voir me disent généralement : “bah là, il va me quitter, je suis très amoureuse de lui”. Là, il n’y a pas de problème de dialogue ou de communication. Il s’agit d’un manque structurel du “désir sexuel”. Ici, c’est vraiment la femme qui a un problème d’envie de faire l’amour.

Rôles et attentes au sein du couple

Nous allons finir avec la communication pour aboutir au rôle de l’homme et de la femme.

Imaginons une femme manquant de désir sexuel et qui en est consciente. Elle aura tendance à choisir un homme qui ne va pas trop la bousculer dans sa sexualité. L’activité sexuelle sera donc quasi nulle.

Nous retrouvons aussi ce phénomène chez les femmes qui souffrent de vaginisme (difficulté à être pénétrée). Elles aurant tendance à choisir des partenaires qui ne vont pas les embêter avec une activité sexuelle.

Au niveau communication, un homme trop empathique pourrait ne jamais encourager sa femme à travailler sur sa sexualité. Pourtant, il s’agit d’un effort nécessaire pouvant renforcer leur lien. Un tel comportement risque de se retourner contre le couple. Dans ce cas, la communication peut être négative.

Attention, cela n’implique en aucun cas :

    • d’être vindicatif ;
    • de mettre la pression à la femme.

    Le rôle de l’homme est donc d’être présent pour le développement de la sexualité de sa partenaire.

    Il doit la supporter :

      • en prenant rendez-vous chez le sexologue pour sa femme ;
      • en s’occupant des enfants ou des courses.

    Ainsi, elle aura assez de temps pour faire les exercices nécessaires pour développer :

      • sa libido ;
      • son absence de désir.
    En thérapie, le rôle des femmes est de travailler sur leur construction sexuelle. Elles doivent le faire avant tout pour elles et non pour leurs partenaires.

    La réussite de la thérapie repose sur la prise de conscience que c’est pour son épanouissement personnel. Cela solidifiera son “désir sexuel”, profitant à l’ensemble du couple et in extenso à son homme. Il est crucial de souligner que c’est pour soi avant tout que la thérapie doit être entreprise.

    Comme je l’ai dit précédemment, la communication dans le couple n’est pas si importante. Je dirai même qu’elle est inefficace, voire contre-productive pour traiter cette dysfonction sexuelle chez la femme. Cependant, si elle est bien utilisée, elle peut néanmoins :

      • permettre de calmer les tensions ;
      • encourager les femmes à consulter.

    Voyons maintenant l’impact psycho-social du trouble de l’excitation chez la femme.

    Impact psycho-social du trouble de l’excitation et soutien

    Nous allons maintenant voir l’impact que peut avoir ce manque de motivation à faire l’amour. Certes, il est personnel, mais il touche également le couple. Il arrive même que cet impact aille au-delà du cadre intime et du couple. Il peut être plus large et toucher la vie en général.

    Conséquences personnelles et sur la relation de couple

    Mes patientes me disent souvent : “J’ai l’impression de ne pas être une vraie femme. Il me manque quelque chose dans ma vie intime et personnelle. Il manque quelque chose à ma féminité.”

    Tout cela indique qu’il y a un manque de construction de la personnalité sexuelle. Il y a un manque, un creux, un vide à combler.

    Dans ce cas, il manque une fondation à la personnalité sexuelle. Bien évidemment, elle ne fait pas tout, mais a tout de même son importance. Ce manque se traduit souvent par :

      • une absence de confiance en soi ou une faible estime de soi ;
      • de l’angoisse de performance ;
      • une peur de ne pas être à la hauteur.

    Dans le cadre du couple, les femmes me confient généralement leur sentiment d’urgence. Elles me disent : “C’est ma dernière chance parce que mon partenaire menace de me quitter”.

    Pour un homme, ne pas se sentir désiré est très frustrant. Si la situation ne dure que depuis quelques semaines, alors il y a des chances qu’elle ne soit que passagère. En revanche, lorsqu’elle s’étend sur plusieurs années, alors ce n’est pas normal. Il faut donc faire attention.

    Certaines femmes atteintes de trouble de l’excitation optent souvent pour des partenaires attentionnés et aimants. Il s’agit d’une bonne façon de ne pas être embêtées. Malgré tout, la pression peut avec le temps :

      • s’installer ;
      • s’intensifier.

    Elle va entrainer des ruptures. La relation de couple peut se détériorer grandement, voire se terminer à cause d’un manque de libido.

    Le rôle du soutien social et professionnel

    Ce manque de confiance dû à un manque de construction de la personnalité sexuelle peut aussi s’étendre au niveau social :

      • relation avec les amis ;
      • au niveau professionnel.

    Avoir un soutien social et amical est donc vraiment important. Cependant, cela ne va pas encore une fois résoudre les problèmes de libido. Celle-ci s’obtient par un travail personnel pour construire sa sexualité.

    Idem au niveau professionnel, il est important que tout se passe bien. Toutefois, encore une fois, ce n’est pas un facteur d’épanouissement sexuel. Même si la vie professionnelle devient un frein au développement sexuel, il s’agit d’un lien indirect.

    Pour finir, je vais vous raconter une petite anecdote. J’avais une femme qui souffrait de vaginisme. Elle sentait qu’il lui manquait quelque chose à sa féminité. Son estime de soi était au plus bas.

    Après avoir résolu son problème de vaginisme et pris du plaisir, elle a eu un regain de confiance. Elle a même demandé une promotion qu’elle n’osait pas demander depuis des années et l’a obtenue.

    Vous voyez donc l’importance de résoudre un manque de construction de personnalité sexuelle. Je ne dis pas que vous gagnerez au loto en résolvant vos problèmes sexuels. Cependant, vous gagnerez en confiance en vous si vous êtes concernée.

    Un trouble de l’excitation génitale chez sa partenaire peut impacter le couple à divers niveaux. Dans certains cas, il engendre un manque de confiance en soi chez la femme. Néanmoins, les impacts peuvent s’étendre à d’autres domaines de vie : professionnel, etc. Il s’agit donc d’un problème important à résoudre.

    Foire aux questions

    Comment reconnaît-on un trouble de l’excitation féminine ?

    Un trouble de l’excitation féminine peut être analysé de 2 manières :

      • soit la femme a une absence ou un manque de lubrification vaginale ;
      • soit elle n’a pas envie parce qu’elle ne s’entend plus avec son partenaire.

    Si nous parlons bien du manque de motivation à avoir des rapports sexuels, le diagnostic différentiel est simple. Il se fait par rapport à la conjugopathie, c’est-à-dire en se demandant s’il y a :

      • masturbation ;
      • des vues sur d’autres hommes.

      Faites attention si les deux réponses sont non. Il s’agit généralement d’un manque de motivation structurel à avoir des rapports sexuels.

      La situation est différente si nous abordons le sujet d’un point de vue médical. Le trouble de l’excitation sexuelle chez la femme peut être dû à une absence ou une insuffisance de lubrification. Il s’explique donc par des facteurs physiques comme :

        • des douleurs à la pénétration ;
        • des irritations de la vulve.

      Dans ces cas, il est impératif de consulter votre médecin en cas de symptômes ou de doutes. Ces dysfonctions sexuelles peuvent en particulier survenir suite à la ménopause.

      Peut-on prévenir les troubles de l’excitation sexuelle chez la femme ?

      La prévention est uniquement possible pour les troubles de l’excitation chez les femmes liées à un manque de lubrification. Cela signifie que la plupart du temps, ils seront traités médicalement.

      Cependant, le manque de réponse génitale comme la lubrification peut être aussi causé par le stress. Il est alors pertinent d’identifier les facteurs stressants. Ces derniers peuvent en effet être la source des problèmes de lubrification.

      Les traitements du trouble du manque de libido sont en général curatifs. Pour la prévention, une éducation bienveillante sur l’activité sexuelle avec ouverture d’esprit est nécessaire.

      Quelles sont les conséquences d’une femme qui ne fait pas l’amour ?

      Ne pas faire l’amour pour une femme peut avoir plusieurs conséquences :

        • un manque de confiance en soi ;
        • une sensation de manque de fondation dans la personnalité ;
        • des angoisses de performance ;
        • de possibles dénigrements de la féminité.

      Cela aura aussi un impact sur le couple. Au bout d’un moment, le partenaire va s’agacer. L’absence de l’activité sexuelle peut alors dégrader la relation de couple, voire aboutir à une rupture.

      Un manque de confiance en soi, au niveau sexuel, peut déborder dans la vie sociale et professionnelle. Il affectera tout ce qui est prise d’initiative professionnelle ou relation sociale.

      En savoir plus

      https://www.santemagazine.fr/psycho-sexo/troubles-sexuels/trouble-de-lexcitation-chez-la-femme-de-quoi-parle-t-on-exactement-1046238

      https://www.doctissimo.fr/html/sexualite/mag_2003/mag0919/maladies_sexe_femmes_niv2.htm