Vous êtes archer professionnel et vous souhaitez exceller dans cette discipline ? Ce sport exige précision et concentration, rendant la préparation mentale en tir à l’arc essentielle.
En réalité, il s’agit également d’un sport d’endurance, avec des phases pouvant durer longtemps. Divers facteurs peuvent rapidement affecter les résultats de l’archer, notamment :
- les distractions ;
- le stress ;
- les pensées inutiles.
La clé de votre réussite réside dans plusieurs aspects importants :
- la gestion des distractions ;
- le contrôle du stress ;
- la limitation des pensées inutiles.
Cet article vous aidera à comprendre l’importance de la préparation mentale pour le tir à l’arc.
Qu’est-ce que la préparation mentale en tir à l’arc ?
Un tireur à l’arc passe des heures à s’entraîner, avec ou sans cible. L’intérêt de cet entraînement est qu’il puisse reproduire son geste avec la plus grande régularité et précision possible.
Travailler avec un coach mental en tir à l’arc est primordial. Cela apporte des clés de concentration au travail technique.
Le préparateur mental prépare l’athlète à :
- être dans le meilleur état d’esprit possible ;
- rester concentré pendant la compétition ;
- ne pas se laisser perturber par une mauvaise flèche.
Plus le tireur à l’arc entraîne son mental, plus il répétera ses séquences de tir. Il pourra alors de plus en plus maintenir sa régularité et sa fluidité, et sera performant jusqu’à la dernière flèche.
Abordons un aspect essentiel de la performance en compétition : la gestion du stress et de la pression.
Les techniques de concentration pour archers
Pour le tir à l’arc, un sport exigeant régularité et précision, plusieurs éléments sont à considérer. Le préparateur mental enseigne des techniques adaptées aux différentes phases de la compétition.
Pour réussir, il est important que le tireur :
- aborde la compétition avec sérénité et confiance ;
- se détache de l’environnement pour rester focalisé sur la cible ;
- gère le résultat flèche par flèche jusqu’à la dernière.
Améliorer sa focalisation
L’archer qui souhaite performer cherchera à améliorer sa focalisation. Plus il se concentre sur le centre de la cible et le carré jaune, plus il augmentera ses chances de succès.
Cela nécessite une grande concentration ainsi qu’un entraînement pour gérer la vision périphérique.
Exercices de respiration contrôlée
Savoir utiliser sa respiration est une compétence fondamentale de la préparation mentale. Selon les besoins de l’archer, le coach mental enseigne divers types de respiration.
Avant la compétition, l’archer peut utiliser sa respiration pour entrer dans le match :
- calmement ;
- sereinement.
La cohérence cardiaque est une technique de préparation mentale recommandée.
L’archer va apprendre à :
- intégrer un moment de respiration pour chaque flèche dans sa séquence de tir ;
- se recentrer sur une respiration ventrale.
- le stress d’une mauvaise flèche ;
- la tension pendant le match.
Pratiques de mindfulness et méditation
Comme le tir à l’arc exige précision et concentration, rester dans le moment présent est crucial. Lorsque l’esprit se disperse, les résultats en pâtissent.
Quelques facteurs diminuent la concentration tels que :
- la difficulté à se détacher d’une mauvaise flèche ;
- la tendance à se projeter sur la flèche suivante.
Apprendre à méditer est un excellent moyen de rester présent. La méditation de pleine conscience est l’une des techniques les plus connues.
L’archer tirera profit de la méditation pour :
- sa pratique sportive ;
- sa vie personnelle.
Gestion des distractions externes
Le tir à l’arc exige une concentration optimale, car la moindre distraction peut impacter le résultat.
Les distractions peuvent être externes, comme :
- ce qui se passe autour du pas de tir ;
- les conditions météo pour le tir à l’extérieur.
Elles peuvent aussi être internes, comme le discours intérieur de l’archer, qui l’éloigne de l’objectif.
Stratégies de recentrage immédiat
Chaque fois que l’archer se laisse distraire, il perd de l’énergie qu’il pourrait consacrer à :
- lui-même ;
- son objectif.
Les distractions peuvent venir des :
- concurrents ;
- conditions ;
- pensées ;
- spectateurs.
Peu importe la source, l’effet reste le même.
Parfois, sous l’emprise de l’émotion, l’archer ne réalise pas immédiatement qu’il est en train de sortir de sa compétition. La prise de conscience est primordiale et s’apprend via une bonne préparation mentale.
Techniques d’ancrage sensoriel
Pour aider l’archer à rester centré et concentré, le préparateur mental crée des ancrages spécifiques.
L’ancrage associe un geste à une intention. Chaque fois que l’archer effectue le geste choisi avec son préparateur, il génère l’état d’être recherché.
Les ancrages permettent à l’archer de :
- rester centré et concentré ;
- sortir rapidement tout ce qui le distrait.
Les préparateurs mentaux professionnels maîtrisent parfaitement ces techniques d’ancrage.
Passons maintenant à un aspect clé de la performance en compétition : la gestion du stress et de la pression.
Gestion du stress et de la pression en compétition
Quelle que soit la discipline sportive, gérer son stress et la pression est essentiel pour performer. Cette gestion doit se faire avant et pendant la compétition.
Cela est particulièrement vrai pour le tir à l’arc, où la concentration et la précision déterminent le score. Le stress nuit considérablement à la performance. D’où l’intérêt d’une bonne préparation mentale en gestion du stress qui passe par plusieurs étapes.
Identifier les sources de stress
L’archer en stress avant et pendant la compétition a souvent la peur de mal faire. Il craint de tout rater et aura tendance à se focaliser sur le résultat au lieu de rester confiant en lui-même.
Il est primordial de l’aider à comprendre ce qui déclenche ce stress. Avoir les clés pour en sortir est essentiel, sinon il risque de perdre le plaisir dans son sport.
Différencier les stress positifs et négatifs
Le stress positif est cette excitation qui pousse l’archer à se lancer dans la compétition. Il lui permet de vivre l’expérience sans se soucier du résultat.
En revanche, le stress négatif est la boule au ventre qui peut apparaître plusieurs jours avant la compétition. Ce stress lui fait perdre ses moyens et génère la peur :
- de rater ;
- de ne pas y arriver ;
- du regard des autres.
Impact de la pression compétitive sur le mental et le corps
La peur de mal faire génère du stress. Dans cet état, le corps de l’archer sécrète des hormones comme :
- le cortisol ;
- l’adrénaline.
Alors qu’il a besoin de calme, il ressent au contraire une augmentation de son rythme cardiaque. Il peut se sentir tendu, ou au contraire, avoir les jambes molles. Pourtant pour performer, il a besoin de :
- stabilité ;
- relâchement.
Cela interfère forcément avec ses résultats et impactent :
- son moral ;
- sa confiance ;
- son estime de soi.
Techniques pour rester calme sous la pression
La plupart des techniques de préparation mentale aident l’archer à gérer ses émotions. Il peut par exemple pratiquer la relaxation, la respiration ou encore la visualisation.
Ainsi, il retrouve :
- le plaisir de performer ;
- la confiance.
Application de la relaxation progressive
Pour gérer les tensions entre deux compétitions ou matchs, l’archer peut utiliser des techniques de relaxation :
- progressive ;
- profonde.
Parmi les techniques de relaxation profonde figure le training autogène de Schultz.
Il permet :
- de scanner le corps partie par partie, étape par étape ;
- d’identifier les zones de tension ;
- de relâcher progressivement les tensions.
Le rôle de l’alimentation et de l’hydratation
Longtemps négligés, l’alimentation, l’hydratation et le sommeil sont désormais des piliers essentiels de la performance sportive. Ils font partie des conditions pour une bonne hygiène de vie.
Une hydratation insuffisante entraîne rapidement une perte de lucidité. Cela affecte la performance, particulièrement en tir à l’arc, qui exige :
- concentration ;
- précision.
De même, une mauvaise gestion de l’alimentation influence la performance. Démarrer le processus digestif lorsque concentration et précision sont nécessaires impacte considérablement la performance sportive.
Abordons maintenant un aspect clé de la préparation mentale : la résilience et l’endurance mentale.
Développer sa résilience et son endurance mentale
Thomas Chirault est médaillé par équipe aux JO de Paris 2024. Il s’est incliné en individuel sur la flèche en or. Malgré cette défaite, l’événement reste un magnifique souvenir pour lui. Il n’en retire que du positif.
Analyser les compétitions de cette manière permet aux sportifs de haut niveau de développer :
- la résilience ;
- l’endurance mentale.
La résilience, clé de la réussite sportive
Un archer capable de rebondir après une mauvaise performance possède une qualité précieuse pour progresser. Savoir identifier rapidement ce qu’il peut améliorer est essentiel.
Tout ce qui maintient sa confiance, indépendamment du résultat, développe la résilience. Il pourra ainsi évoluer sereinement dans la durée.
Apprendre de ses échecs et rebondir
« Je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends ». Cette phrase de Nelson Mandela est très souvent répétée dans le sport de compétition.
Adopter cette philosophie est la clé du succès, car elle permet de :
- réduire l’amplitude émotionnelle ;
- se détacher du résultat ;
- rester en confiance avec soi-même.
Renforcer son auto-dialogue positif
Savoir gérer son dialogue intérieur est primordial pour le sportif de compétition. Le coach mental est là pour aider l’archer. Il l’aide à faire le tri entre ses pensées utiles et ses pensées inutiles.
L’histoire que l’archer se raconte va :
- soit l’empêcher de performer ;
- soit lui permettre de performer.
Cela est valable que ce soit :
- avant son match ;
- pendant son match ;
- après son match.
Endurance mentale pour des performances constantes
L’archer qui a des pensées utiles reste moins influencé par ses émotions. Cela lui permet de développer son endurance et sa persévérance tout en maintenant le plaisir dans la compétition.
Ainsi, il va obtenir des résultats plus réguliers car il sera concentré et serein face aux défis.
Maintenir sa motivation et sa détermination
Si cela n’a pas encore été fait avec son entraîneur, le coach mental aidera l’archer. Il l’accompagnera aussi dans la définition d’objectifs clairs.
Dès le début de la saison, établir des objectifs est crucial. La méthode SMART permet par exemple de les rendre plus précis. Cela va permettre à l’athlète de :
- rester dans un cadre ;
- savoir comment il s’organise à l’intérieur de ce cadre.
Stratégies de coping pour gérer la fatigue mentale
Une saison de compétition est longue et exigeante. Le sportif aura à affronter la fatigue physique, mentale, les études et les contraintes familiales.
Le préparateur mental joue un rôle crucial en alertant le sportif et son staff de la fatigue. Ce soutien permet de détecter la fatigue :
- physique ;
- mentale.
Des stratégies et techniques d’adaptation seront utilisées pour restaurer le bien-être mental. Le préparateur mental et l’entourage :
- identifieront les problèmes ;
- chercheront des solutions ensemble.
Comment se préparer mentalement au tir à l’arc grâce à la dépolarisation ?
La dépolarisation est une technique de coaching innovante. Elle aide le sportif à travailler sur son être plutôt que sur ce qu’il a à faire.
En apprenant à mieux se connaître, il devient plus :
- équilibré ;
- centré ;
- capable de prendre du recul.
Il peut ainsi avancer vers ses objectifs avec :
- confiance ;
- sérénité.
Foire aux questions
Combien de temps devrais-je consacrer à ma préparation mentale en tir à l’arc ?
La durée consacrée à la préparation mentale dépend des besoins spécifiques de l’archer et de son coach. Ce dernier va analyser :
- les objectifs ;
- la préparation actuelle ;
- les techniques maîtrisées ;
- l’environnement ;
- les émotions.
Puis, un programme personnalisé est établi.
L’objectif est de rendre l’archer autonome. L’entraînement mental est continu, similaire à l’entraînement physique.
Y a-t-il des exercices de concentration spécifiques pour le tir à l’arc ?
Il existe des exercices de concentration spécifiques pour le tir à l’arc comme la respiration, la méditation et la visualisation. Elles sont essentielles pour améliorer la performance.
Le préparateur mental aide à établir des routines spécifiques dont des :
- routines avant la compétition ;
- séquences de tir pendant la compétition ;
- routines entre les phases de la compétition.
Comment gérer les distractions durant une compétition de tir à l’arc ?
La dépolarisation aide à gérer les distractions internes, tandis que des techniques spécifiques aident à rester concentré. Cette approche améliore :
- la confiance ;
- la sérénité.
Pour les distractions externes, l’archer peut :
- soit apprendre à se mettre dans une bulle ;
- soit s’entraîner dans des conditions bruyantes, comme l’ont fait certains athlètes olympiques.
Références
http://arc-fleches-carquois.over-blog.com/pages/Mental_et_entrainement-14725.html