Comment se reconstruire après un burn out pour éviter de rechuter ? Commencez déjà par reconnaître les signes et les symptômes de la rechute.
Avec la dépolarisation, vous allez sortir de ce cercle vicieux qu’est le burn-out. En effet, travailler sur son identité permet de gagner confiance en soi.
Vous vous débarrassez du stress, de la peur de l’échec et du regard des autres. Vous allez prendre votre leadership pour atteindre plus facilement vos objectifs.
Dans l’article d’aujourd’hui, découvrez des stratégies préventives et des conseils pour mieux gérer votre burn-out. Ces dernières vous empêcheront aussi de rechuter.
Comprendre le burn-out et ses risques de rechute
Très souvent, il s’agit d’un indicateur d’épuisement émotionnellement. Certains vont même jusqu’à penser que le burn-out soulève toujours une nécessité de vigilance constante. Cependant, nous verrons que tout cela est loin d’être vrai.
La dépression et le burn-out peuvent présenter des similarités. Toutefois, ils restent bel et bien différents. Vous constaterez qu’il est possible de se remettre rapidement du burn out.
L’important est juste de comprendre les raisons ou les causes de celui-ci. Cela vous permettra alors de rebondir. Sur le long terme, vous pourrez même avoir des stratégies qui fonctionnent.
Les signes avant-coureurs d’une rechute de burn-out
Reconnaître les signes avant-coureurs d’une rechute de burn-out est plutôt simple. Commencez déjà par vous demander : “Avez-vous des “il faut” “je dois” qui surviennent en boucle ?”.
Si oui, c’est généralement un signe que vous approchez de nouveau du burn-out. À ce moment, il est important de se mettre des limites. Elles servent de signaux individuels pour vous indiquer que vous ne vous écoutez pas.
Il est important d’écouter son corps et d’identifier ce qui est réellement important pour soi. Cela permet de se connecter à son système, ce qui est vraiment essentiel.
Exemple :
Je me souviens d’une personne qui a vécu un burn out. Celui-ci était un symptôme qui lui signalait un arrêt nécessaire. Cette personne avait justement besoin de prendre une pause.
En effet, le burn-out est un signe que :
– ce que vous faites n’est plus alignée sur vos valeurs ;
– vous êtes en train de sacrifier ce qui importe pour vous au profit de choix moins importants.
Adopter la stratégie selon laquelle le burn-out est votre ami, changera votre perspective. Il vous connecte à ce qui est vraiment important pour vous. Ainsi, votre peur de la rechute s’estompera.
Quoi qu’il arrive, le burn out n’agit pas contre vous, mais pour vous. Il survient pour vous reconnecter à ce qui est vital pour votre bien-être.
Facteurs de risque et prédispositions à la rechute
Identifier ces facteurs de risques consiste juste à vous demander : “Suis-je connecté à ce qui est important pour moi ?”
La charge de travail n’est jamais trop élevée en soi. L’important est de se demander :
– Savons-nous dire : Stop, j’arrête ?
– Avons-nous posé nos limites ?
De manière très simple, le burn-out est un ami. Il vous indique que vous vous êtes déconnecté de ce qui est essentiel pour vous.
Distinguer burn-out et fatigue chronique
Le burn-out est très souvent le point de rupture. À ce moment, votre corps dit stop, car vous ne vous écoutez pas. Il refuse de passer à l’action et vous manquez alors d’énergie. Du jour au lendemain, vous vous retrouvez vidé. Vous avez du mal à faire vos petites tâches habituelles.
À l’inverse, la fatigue chronique est un sentiment :
– d’épuisement au quotidien ;
– de manque d’énergie.
Elle peut aussi être un signe avant-coureur d’un burn-out. Celui-ci est dû au fait que les gens sont déconnectés de ce qui leur est réellement important. La fatigue chronique est justement liée à cette cause.
Un être humain qui est connecté à ce qui est important pour lui, a naturellement de l’énergie. Certes, il est soumis au rythme de la vie avec des hauts et des bas. Cependant, de manière générale, la fatigue chronique n’est pas présente.
Mécanismes psychologiques du burn-out
Ces mécanismes psychologiques impliquent souvent une forme d’anxiété ou de culpabilité. Il s’agit de facteurs précipitant le burn-out. Une étude anglaise de 2021 montre que 24% des olympiens souffrent de dépression et de fatigue mentale.
Plus les gens sont pris dans ces mécanismes, plus le burn-out se révèle. Encore une fois, il apparaît comme un ami qui nous reconnecte à ce qui compte pour nous.
Lorsque vous mettez un objectif sur un piédestal, vous sacrifiez d’autres choses. En faisant cela, vous vous désalignez et vous vous exposez au risque de burn-out.
Exemple :
Prenons le cas d’un athlète en burn-out. Celui-ci va peiner à s’entraîner, ira en contre-performance et en sur-entraînement. Si vous lui demandez pourquoi il continue. Il vous répondra souvent qu’il veut être champion du monde. En enlevant l’importance de ce titre, il s’autorégule. Il gère mieux tous ses domaines de vie.
L’un des mécanismes psychologiques du burn-out consiste donc à :
– mettre un objectif sur un piédestal ;
– sacrifier d’autres choses importantes.
L’autre mécanisme est de répondre à un dogme. Vous croirez que vous n’êtes pas assez bien. Pour cela, vous chercherez à être :
– altruiste ;
– juste ;
– bienveillant ;
– parfait.
Ces dogmes sociaux mènent cependant au burn-out. Il s’agit de points de rupture poussant à toujours faire plus. D’où l’importance de se reconnecter à ses priorités personnelles.
À retenir
Le burn-out est souvent dû au fait que vous vous déconnectez de votre système de priorité intrinsèque. Il en est de même pour toute rechute. Évitez aussi de tomber dans les dogmes.
Comment donc prévenir une rechute en burn-out ? Découvrez-le dans la suite de cet article.
Prévention de la rechute du burn-out
Commencez déjà par faire attention aux :
– il faut ;
– je dois.
Lorsqu’ils apparaissent dans votre esprit, c’est le signe d’une probable rechute en burn-out. Un autre potentiel indicateur est l’impression de ramer à contre-courant. Dès que ces signaux faibles ou symptômes se présentent, dites-vous : “Oh là là là stop !”
Pour éviter la rechute en burn-out, il est nécessaire :
– de déterminer l’origine exacte de ce “il faut” ;
– de faire une dépolarisation inversée là-dessus.
Cela permet de se libérer de ce dogme. Ainsi, vous pouvez être pleinement connecté à ce qui est crucial pour vous.
Stratégies de gestion du stress au travail
Vous allez débuter en identifiant la source de stress. Ce dernier est souvent dû à des discours négatifs envers vous-même, comme :
– je suis trop nul ;
– je n’y arrive pas ;
– je ne suis pas assez.
Ils vous indiquent que vous vous éloignez de votre système de priorité intrinsèque. L’éloignement de ce système entraîne le discours négatif envers soi-même. Alors, l’individu pense qu’il n’est pas assez bien. Il aura peur d’abandonner et va se dire :
– il faut que je fasse ça ;
– je dois faire ça ;
– je n’y arrive pas, etc.
Cette prise de conscience est vraiment une nécessité absolue.
Un être humain aligné sur son système de priorité intrinsèque s’autorégule. Il se dira :
– Là, je suis content, car j’ai (contribuer) au travail.
– Je suis OK pour rentrer chez moi.
– Je ne me laisse pas entraîner dans le dogme de l’altruisme/égoïsme.
– J’évite d’entrer dans la dynamique sociale de victime, persécuteur, sauveur.
Le triangle de Karpman enseigne que vous n’êtes ni victime, ni persécuteur, ni sauveur. Entrer dans ce triangle empêche la prise de responsabilités. Plus vous êtes connecté à votre système de priorité intrinsèque, mieux vous vous autorégulez.
Il est possible d’introduire des pratiques de relaxation. Cependant, rien n’est plus efficace que l’alignement avec ce qui compte pour soi.
Suivre ses priorités intrinsèques
La meilleure façon de prévenir une rechute en burn-out est de suivre ses priorités intrinsèques. Cette règle représente d’ailleurs l’essence même de l’Académie de la Haute Performance.
Chaque être humain a un système de priorité intrinsèque. En y étant connecté, vous devenez naturellement résilient et compétitif. Vous avez juste envie de faire plus et de progresser. Plus encore, vous vous autorégulez.
Un être humain connecté à son propre système de priorité intrinsèque présente donc plusieurs qualités. Il est naturellement :
– résilient ;
– compétitif ;
– en envie de faire plus ;
– en envie de progresser.
À l’inverse, un être humain qui s’éloigne de son propre système de priorités est différent. Il a besoin de régulation extérieure et d’infantilisation. Ce détachement risque surtout de bouleverser son équilibre. Il risque de négliger des choses importantes. S’il choisit de sacrifier l’essentiel pour des priorités autres, il risque de finir en burn-out.
Le rôle de l’activité physique dans la prévention du burn-out
Tout dépend de la personne concernée. Certains pourraient vous dire : “allez, va faire du sport”.
Je pense naturellement à une de mes amies. Son copain à l’époque était en situation de burn-out. À chaque fois qu’elle le voyait, elle lui disait : fais du sport ! Cependant, la réalité était que le sport n’était pas important pour lui.
Pour d’autres, cela peut être :
– la pêche ;
– un autre loisir.
En somme, trouvez ce qui est important pour vous. Le sport ne va pas forcément réduire le stress si ce n’est pas significatif pour vous. Par contre, une autre activité, intellectuelle ou physique, pourrait vous libérer.
Exemple :
Je me rappelle un sportif qui aimait écrire et faire de la BD en plus du sport. Il pratiquait donc cette double activité. Cela l’empêchait d’aller en burn-out sportif.
Trouvez alors un loisir qui vous passionne, où la pression n’est pas présente. Le sport reste cependant souvent la meilleure échappatoire pour beaucoup.
Favoriser un environnement de travail sain
Encore une fois, évitez de rentrer dans les rôles de victime, persécuteur, sauveur. N’attendez pas de vos managers qu’ils fassent tout à votre place. Ils ont leur système de priorités et vous avez le vôtre.
Leurs priorités ne répondent peut-être pas aux vôtres. Les vôtres ne répondent probablement pas aux leurs. Ainsi, vous avez besoin :
– d’éliminer la culture toxique ;
– de promouvoir le respect mutuel ;
– d’être connecté à vos priorités intrinsèques ;
– d’être capable de poser des limites.
Demandez-vous sous quelle forme votre travail peut être le plus efficient. Réfléchissez ensuite au moyen de vendre cette efficacité à votre employeur.
Vous avez donc le choix entre vous adapter au moule de l’entreprise ou pas. Ainsi :
– soit vous avez un moyen de jouer sur ce moule ;
– soit vous n’en avez pas.
Dans le deuxième cas, vous allez créer cet environnement sain par vous-même. Soyez proactif à cet égard. Si vos supérieurs s’y refusent, prenez la responsabilité de quitter votre travail pour un emploi plus sain.
Regardez ce qui est important pour vous et en quoi cela l’est. Amenez ensuite cela à la société, en prenant le leadership. Tout changement dans une culture d’entreprise nécessite une prise de leadership.
Celui-ci ne signifie pas de dominer les autres. Il implique d’être aligné pour dire :
– je veux mettre cela en place ;
– je suis prêt à donner pour améliorer les choses ;
– si cela n’est pas accepté, je suis prêt à partir.
À retenir
Le stress, les émotions et les peurs constituent des causes probables du burn-out. Apprendre à les gérer est donc important pour prévenir toute rechute. Pensez également à toujours suivre vos priorités intrinsèques et prendre votre leadership.
Cependant, une question demeure toujours sans réponse. Comment se reconstruire après un burn-out ?
Gestion post-rechute de burn-out
Dans cette partie, nous allons voir comment vous reconstruire après une rechute de burn-out. Vous découvrirez comment reprendre le travail de façon sûre.
Pour rappel, avec la dépolarisation, vous pouvez définitivement dire au revoir au burn-out. Pour en apprendre davantage, prenez rendez-vous avec un membre de l’équipe.
Retour progressif au travail
Certains pourraient croire qu’à chaque burn-out, il est nécessaire de revenir progressivement. Cependant, j’ai un point de vue différent. Le burn-out d’une personne, alignée sur son système de priorités intrinsèques, peut disparaître rapidement.
En effet, je suis convaincu par tout ce qui est quantique. Je crois fermement que le changement peut arriver d’un seul coup et non graduellement.
Certes, le corps aura à suivre l’état énergétique. Cependant, la récupération après un burn-out peut être rapide. Vous pouvez rapidement reprendre à condition de trouver un travail qui vous passionne.
Avant de revenir, imaginez une vie idéale en vous demandant :
– Combien de temps passerez-vous au travail ?
– Quelles sont vos tâches idéales ?
– Comment cela s’intègre-t-il dans votre vie ?
Si cela est compliqué, établissez vos limites. Écoutez votre corps et votre esprit. Apprenez à ralentir et à vous autoréguler. N’hésitez pas à dire stop lorsque l’alignement n’est plus là. Autrement, vous risquez une rechute.
Techniques de résilience professionnelle
Vous pouvez développer votre adaptabilité en :
– entraînant votre cerveau à surmonter rapidement la peur de l’échec ;
– trouvant l’ordre dans le chaos pour vous concentrer sur ce qui compte pour vous.
Prenez des pauses et réfléchissez. Analysez vos réactions et comment vous ajuster. Il existe aussi d’autres pratiques comme la méditation et la pleine conscience. Ces méthodes sont utiles. Cependant, l’important est de se connecter à ce qui est vraiment important pour vous.
Maintenir des habitudes de vie saines
Vous avez aussi besoin de maintenir des habitudes de vie saines. Cependant, demandez-vous : elles sont “saines” par rapport à qui et à quoi ? Il vous revient de voir vos priorités. Si vous aimez bien vivre, du genre prendre l’apéro et autres, prenez du temps. Faites-le en sacrifiant par exemple un jour dans la semaine.
Pour d’autres, plus proches de mon profil, ils vont préférer :
– se coucher entre 22 et 23 heures ;
– se lever tôt pour plus de force et d’énergie.
Créez donc des routines qui vous parlent. Mettez en place des habitudes qui, une fois instaurées, augmentent vos chances d’être bien. Vous aurez ainsi de l’énergie pour le reste de la journée.
Consultation de professionnels de santé
L’une des clés de la réussite de l’Académie de la Haute Performance est le suivi constant. J’ai été formé aux États-Unis et souvent accompagné par :
– des mentors ;
– des masterminds ;
– d’autres entrepreneurs.
Être constamment suivi ou coaché est essentiel si vous visez un haut niveau d’objectif. Toutes ces formations que j’ai suivies m’ont permis de créer la dépolarisation. Elle vous enseigne les lois universelles. Vous voyez comment fonctionnent le burn-out, le système nerveux, l’humain. Ainsi, vous pouvez être aligné et développer votre leadership.
La dépolarisation est meilleure que les autres techniques de préparation mentale. Celles-ci vous permettent d’évaluer votre état psychologique pour une récupération adaptée. Vous êtes suivi par des professionnels pour prévenir toute rechute.
Tout cela peut être utile et éducatif, mais reste non essentiel. L’important est de connaître les lois universelles et de vivre en harmonie avec elles.
S’en sortir grâce à la dépolarisation
Comme dit précédemment, la dépolarisation est une aide remarquable dans le burn-out. Elle vous permet de sortir :
– des dogmes sociaux et moraux ;
– des peurs de l’échec ou du regard des autres.
Ainsi, vous restez concentré sur vous.
Je me rappelle d’une femme en quête de reconnaissance de son patron. Elle était en train de se consumer. Ayant déjà vécu un, elle était proche d’un second burn-out. Cette femme était en limite de rupture.
Son patron ne réalisait pas son mal-être. Un peu démuni et ignorant la dépolarisation, il ne savait pas quoi faire. Ayant de bonnes relations avec lui, cette femme avait peur de s’exprimer. Par crainte de ne pas lui plaire, elle taisait ses pensées.
En faisant une dépolarisation inversée sur son patron, des changements se sont produits. Elle a vu qu’elle ne lui était ni supérieure ni inférieure en intelligence. Cette femme a alors repris le contrôle, son leadership et a imposé ses idées. Elle a pu proposer et mettre en place des changements durables.
La dépolarisation permet donc de :
– sortir des dogmes sociaux et moraux ;
– se concentrer sur soi.
Elle favorise aussi :
– la prise de son leadership ;
– l’imposition de ses idées.
Vous pouvez échapper aux dogmes tels que la perfection, la force, la reconnaissance, la bienveillance. La dépolarisation vous permet de reprendre le contrôle, au lieu d’attendre des changements extérieurs.
À retenir
La dépolarisation est la solution idéale pour en finir définitivement avec le burn-out. Cependant, assurez-vous que votre nouveau travail vous passionne et vous inspire.
Vous avez des proches qui viennent de sortir d’un burn-out ? Apprenez à les soutenir en lisant la section suivante.
Soutien aux victimes de burn-out et prévention des rechutes
En France, nous avons l’habitude de trop soutenir les victimes de burn-out. Attention cependant, car cela les empêche de prendre leur leadership.
Il y a des lois et des structures en place pour les soutenir. Bien sûr, tout le monde peut faire un burn-out. Néanmoins, l’important pour récupérer est de :
– reprendre son leadership ;
– faire un réel travail sur soi.
Tout ce qui est fait juste pour encadrer s’apparente uniquement à des pansements. Cela ne correspond pas à un réel travail sur soi.
Le rôle des proches dans la prévention de la rechute
Très souvent, il vaut mieux prévenir que guérir. Je pense donc qu’il est important d’avoir plusieurs socles. En avoir qu’un seul dans la vie est risqué.
Les gens qui viennent à l’Académie de la Haute Performance, ont tendance à tout miser sur :
– leur travail ;
– leur sport.
Ce choix est plutôt risqué parce que si cela s’effondre, tout le reste va suivre. En revanche, plus vous aurez de socles variés, plus vous bénéficierez de soutiens émotionnels. Ils pourront venir :
– de vos proches ou famille ;
– d’un cercle social ;
– de votre cercle professionnel (le monde du travail) ;
– d’autres loisirs à côté.
Plus ces socles sont nombreux, plus vous trouverez cet équilibre. D’un côté de votre vie, vous pouvez pousser et performer. De l’autre, vous pouvez vous reposer.
Chez les sportifs de haut niveau, nous remarquons habituellement une tendance. Au début, ils s’empêchent de faire d’autres activités. Ils se disent : “Si je fais autre chose, j’aurai moins de temps pour le sport, et je performerai moins”.
Ainsi, ils vont tomber dans le surentraînement. En réalité, c’est l’inverse qui se produit. Se priver d’autres activités les pousse à sous-performer et à se réorienter.
Quand nous travaillons ensemble, nous les aidons à sortir de la peur d’échouer. Ils s’autorisent alors à développer une deuxième activité, un deuxième socle. Cela leur permet de rester centrés. Ils ont cet équilibre entre les activités intenses et les temps de détente.
Plus vous avez de socles, plus vous vous prémunissez contre la rechute. Vous savez que vous pouvez rebondir à tout moment.
Initiatives et ressources pour les entreprises
Il est nécessaire d’aller au-delà des tendances comme avoir un bon service de ressources humaines, etc. La meilleure façon pour une entreprise d’aider ses salariés est :
– de mettre en place des mesures de gestion de santé mentale et psychique ;
– d’apprendre aux gens à vivre dans leur système de propriété intrinsèque ;
– de les encourager à vivre là-dedans.
En ce moment, je travaille avec un DRH d’une entreprise de 150 personnes. Au lieu d’infantiliser ses employés, il est capable de repérer comment ils :
– vivent ou non dans leur système de propriété intrinsèque ;
– peuvent être encouragés à travers cela.
Mesures gouvernementales et législation
Il y a plein de mesures gouvernementales pour venir en aide aux victimes de burn-out. Cependant, elles sont temporaires. Ces mesures sont incapables de vous aider sur le long terme.
Encore une fois, l’idéal est d’aller reprendre son leadership. Reconnectez-vous à votre système de priorités intrinsèques. Pour cela, il n’y a rien de mieux que la dépolarisation.
Libérez-vous de vos blocages et de vos peurs pour développer votre identité de gagnant. Reprenez votre leadership en main et dites adieu au burn-out !
Le réseau d’aide et d’accompagnement disponible
Faites attention de ne pas tomber dans le triangle de Karpman et de devenir une victime. Rejoindre un réseau d’aide et d’accompagnement a ses risques.
Vous pouvez tomber sur des personnes avec un comportement de victime. Ils accusent les autres d’être responsable de tous leurs problèmes. Dès que vous êtes dans le triangle de Karpman (victime, persécuteur, sauveur), vous perdez votre pouvoir.
Faites donc attention aux réseaux infantilisants. Évitez aussi les comportements de victime accusant autrui. Allez plutôt dans des réseaux de gens qui ont dépassé leur problème et qui en ont tiré des leçons.
Ces personnes vous diront souvent :
– “oui, j’ai eu un burn-out et j’ai 80% ou 50% de part de responsabilité là-dedans.
– Il y avait certes la culture d’entreprise qui ne m’était pas adaptée. Cependant, je ne remets pas la faute sur l’autre.
– Je prends mon pouvoir, car c’est ma responsabilité.
– J’ai fait ce burn-out, parce qu’à un moment donné, j’ai été incapable de poser mes limites”.
Ainsi, vous allez pouvoir reprendre votre leadership et apprendre beaucoup plus. Cela est mieux que de rester avec un entre-soi où les gens se comportent comme des victimes.
À retenir
Évitez de vous reposer sur les soutiens pour vous remettre d’un burn-out. En effet, vous trouverez en France beaucoup de lois et de structures pour vous soutenir. Cependant, l’essentiel pour vraiment se remettre et éviter de rechuter est de prendre son leadership.
Faites-vous donc accompagner par un coach en dépolarisation. Pour en apprendre davantage, prenez un rendez-vous avec un membre de l’équipe.
Foire aux questions
Le temps de récupération est-il plus long lors d’une rechute de burn-out ?
Qu’il s’agisse d’une rechute en burn-out ou non, le temps de récupération est rarement différent. Cependant, la rechute en elle-même est problématique. Elle signifie généralement qu’aucune leçon n’a été tiré du premier burn-out.
Je me souviens d’un dirigeant d’entreprise qui était en burn-out. Nous avons travaillé ensemble et je lui ai demandé : “Dans deux ans, le burn-out sera terminé. Qu’est-ce que t’en penses ?” Soudain, il a eu une prise de conscience. Il a compris qu’il pouvait rebondir. Alors, le burn-out a soudainement perdu de son emprise. En quelques semaines, ce client était de nouveau opérationnel.
Le secret pour éviter la rechute est :
– de se déconnecter de ce qui n’est pas important ;
– d’écouter les alertes intérieures.
Ce qui était intéressant, c’est que ce client avait eu des opportunités dans d’autres domaines. Celles-là mêmes qui l’avaient épuisé la première fois. En se déconnectant de l’inutile, il a écouté son intuition. Cette petite alerte qui lui disait : “Attention, tu prends le mauvais chemin”. Il a ainsi évité de persévérer dans une voie qui n’avait pas d’importance pour lui.
Vivre des expériences douloureuses peut donc faire plus mal à chaque fois. Si vous en tirez des leçons, le risque de rechute diminue. En comprenant les règles universelles, vous prenez conscience d’un fait important. Plus vous êtes en phase avec vous-même, moins vous risquez de souffrir d’un burn-out.
Est-il possible de faire plusieurs burn-out ?
Il y a des gens qui vont faire plusieurs burn-out. Sur terre, une personne est soit en évolution, soit en révolution. Dans le premier cas, elle attire à elle les bonnes personnes, situations, circonstances en boucle. Celles-ci lui permettent d’évoluer dans le bien-être.
Dans le second cas, elle va attirer à elle les mauvaises personnes, situations et circonstances. Cela se répète jusqu’à ce qu’elle comprenne la leçon et qu’elle évolue.
Il est donc possible de faire plusieurs rechutes de burn-out si vous persistez à :
– vous sacrifier ;
– ne pas vous écouter ;
– continuer dans le même chemin.